Pour découvrir si la qualité de votre sommeil est liée à l’activité de la lune, faites cet exercice très simple, qui demande un petit effort de patience, comme toute démarche de connaissance de soi.
Les trois premiers mois
Si elle est toujours liée à nos croyances, à notre histoire personnelle et à notre aptitude à écouter notre corps, l’influence des ondes de la pleine lune peut être comparée à celle des ondes électromagnétiques générées par les antennes-relais, le WiFi ou les appareils électriques. Elle varie énormément d’un individu à l’autre, et certaines personnes ont un seuil de tolérance physiologique si bas qu’elles sont dites « électro-hypersensibles ». Si les « luno-sensibles », comme les vampires et les loups-garous, appartiennent au domaine des légendes, n’importe qui peut subir les effets de la lune sans le savoir.
Prenez un carnet. Vous l’utiliserez pour observer vos nuits pendant trois mois au minimum. Durant cette période, ne regardez jamais le calendrier lunaire pour ne pas vous laisser influencer. Tous les matins, dès le lever, prenez deux minutes (pas plus) pour noter, à raison d’une page par jour, les éléments suivants.
- L’heure approximative de votre endormissement, celles des réveils nocturnes et du réveil matinal.
- La qualité de votre sommeil de 1 à 10 : 1 pour une nuit blanche, 10 pour une bonne nuit réparatrice.
- Le type de vos rêves avec un qualificatif : « agités », « merveilleux », « réalistes », « fatigants », « invraisemblables », « angoissants »…
- L’état émotionnel dans lequel vous vous sentez au lever : « d’attaque », « joyeux », « déprimé », « pâteux », « dans le brouillard »…
Une fois les trois mois écoulés
Reprenez votre carnet du début et relevez vos nuits les plus difficiles : endormissements et réveils plus tardifs ; qualité de sommeil entre 1 et 5 ; types de rêves agités et fatigants ; réveils pâteux, dans le brouillard… Vous pouvez établir un barème numérique (note globale de 1 à 10) ou qualificatif (« nuit désastreuse », « nuit de rêve », « nuit difficile », etc.).
Prenez ensuite un calendrier lunaire et reportez sur les jours correspondants les différentes phases de la lune.
Comparez vos notes : si vos nuits les plus difficiles correspondent aux journées de pleine lune (quatre jours avant et quatre jours après), il y a des chances pour que vous soyez « luno-sensible ». Si vos nuits les plus difficiles se répartissent au hasard dans le mois, vous êtes peu sensible aux effets de la lune.
A DÉCOUVRIR
A lire
L’Influence de la lune de Bénédicte Boudassous. ⇒ chez Amazon (ou ailleurs)
Des conseils beauté, bien-être, maison et jardin pour profiter de ses bienfaits (Larousse, 2013).
Le Monde de la lune de Frédéric Niel. ⇒ chez Amazon (ou ailleurs)
Vérités et mythes quant à son influence sur les marées, les plantes, les animaux, les humains (Hachette pratique, 2009).
Quelques conseils
Si vous êtes « luno-sensible », vous pouvez porter une plus grande attention à la préparation de vos nuits pendant les quatre jours qui précèdent la pleine lune : dînez léger et sans alcool, favorisez les activités calmes en soirée, arrêtez tout travail intellectuel ou activité sur écran au moins une heure avant d’aller dormir, faites l’obscurité dans votre chambre… Vous pouvez aussi vous procurer des huiles essentielles apaisantes, comme la camomille noble (dite aussi « camomille romaine »), à raison de deux gouttes en massage sur le plexus solaire une demi-heure avant le coucher. Vous trouverez également dans le commerce d’excellentes préparations naturelles pour favoriser le sommeil.
Source : http://www.psychologies.com/