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Prendre soin de soi

Comment se libérer de l’attachement à une personne selon le bouddhisme
Tiré du site : Sain et Naturel
« La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses. » Lao-Tseu
D’après le bouddhisme, nos luttes résultent toujours de l’attachement. La première fois que j’ai entendu cela, j’ai souri. Comment est-il possible que l’attachement soit responsable de tous mes problèmes ? Lorsque j’ai fait un point sur ma vie, j’ai réalisé que c’était vrai.
Mes désaccords avec d’autres découlaient de l’attachement à mes opinions. Ma colère était causée par un attachement à des résultats particuliers qui ne se manifestaient pas comme prévu. La tristesse que j’ai ressentie quand j’ai perdu des objets était aussi le résultat de l’attachement. Et plus important encore, j’ai perdu certaines personnes dans ma vie à cause de l’attachement.
On pourrait croire que l’attachement s’arrête aux choses matérielles, mais en réalité il s’applique également aux gens. Et il s’agit de la forme d’attachement la plus dangereuse car les êtres humains sont relativement imprévisibles. En réalité, c’est parce que nous sommes conditionnés par la nature et que les conditions changent relativement souvent.
Il est important de comprendre que l’attachement n’est pas une chose qui se fait du jour au lendemain. Il commence à avoir lieu lorsque nous avons passé beaucoup de temps avec une personne (un membre de la famille, un collègue, un ami ou un partenaire). Nous ne nous attachons pas réellement à la personne, mais à l’expérience que nous vivons avec elle. Nous sommes attachés aux différentes émotions que cette personne suscite en nous, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
De ce fait, notre esprit reconnait une émotion comme étant agréable ou plaisante, et nous en avons envie plus souvent. Après, quand l’attachement augmente, nous avons peur de perdre la personne. Autrement dit, nous avons peur de perdre les émotions que nous ressentons quand nous sommes avec elle. Nous nous attachons surtout aux personnes qui nous rendent heureux, car nous avons tendance à penser que nous avons besoin d’un facteur extérieur pour combler notre sentiment de bonheur.
La solution consiste à mettre un terme à notre attachement. Le concept de détachement nous fait parfois peur, mais en vérité ce n’est pas aussi effrayant que ça n’y paraît. Quand nous nous détachons de quelque chose (ou de quelqu’un), nous ne le faisons pas totalement. Nous commençons simplement à avoir un rapport aux choses et aux gens différent, d’une façon bien plus saine.
Le détachement est important car nous ne pouvons pas atteindre le bonheur en dépendant de quelqu’un ou quelque chose. Même si nous faisons semblant d’être heureux de notre attachement, il y aura un moment où les circonstances nous diront l’inverse.
Dépendre des autres ne fait du bien que lorsque les causes et les conditions nous sont favorables. Mais quand les conditions changent, nous nous rendons compte que l’attachement aux autres nous rend malheureux.
Quand nous nous détachons d’une personne, nous ne réfléchissons plus autant. Ainsi, notre bonheur devient authentique. Nous ne cherchons plus notre bonheur à l’extérieur, nous réalisons que nous l’avons déjà à l’intérieur de nous. Le bonheur qui vient de l’extérieur ne fait que s’ajouter au bonheur déjà existant, mais il ne dépend pas de l’absence ou de la présence de l’objet ou de la personne.
La personne à laquelle nous nous étions attachés devient aussi plus heureuse, car elle ne doit plus s’adapter à l’image que nous en avons ou à ce que nous attendons d’elle. Elle commence à donner ce qu’elle peut, pas ce que nous attendons d’elle. De cette manière, nous pouvons connaître le véritable amour des gens, ce qui est très différent du type d’attachement de l’amour.
Pour se détacher des autres, les bouddhistes nous recommandent de commencer à regarder à l’intérieur pour nous aimer nous-mêmes. Nous cherchons toujours chez les autres ce qui manque en nous. Mais lorsque nous commençons à nous aimer, cela ne veut pas dire que nous ne voulons plus que les autres nous aiment.
Découvrez également : Il existe une différence subtile entre l’amour et l’attachement que peu de gens connaissent
Au contraire, nous le voulons toujours, mais nous apprécions aussi la nature de l’amour que l’on nous donne. Nous acceptons tout ce qu’on nous donne au lieu de tenter de le manipuler. Nous savons que cet amour que nous recevons maintenant pourrait ne pas durer aussi longtemps que nous le voudrions. Mais plutôt que de nous battre pour le garder, nous réalisons sa nature éphémère et apprécions sa présence.
Selon le bouddhisme, si nous contemplons réellement l’impermanence des choses, nous serons assez conscients de ne pas être attachés à quoi que ce soit dans la vie, qu’il s’agisse d’un objet ou d’une personne.
Si je sais que cette table va se briser demain, je ne m’y accrocherai pas. Comprendre la brièveté de tous les phénomènes de la vie nous aide à ne plus lutter contre l’impermanence.
Une autre manière de se détacher des autres est de réaliser que l’attachement vient de l’esprit. Nous sommes bien plus grands et plus profonds que notre esprit.
Le 08/05/2019

Affirmation de soi : 7 exercices pour commencer à vous affirmer
Comment apprendre à s’affirmer ? Comment surmonter nos peurs dans nos relations ? Comment comprendre les mécanismes de l’affirmation ? Comment apprendre à exprimer clairement et fermement notre avis ? Voici 7 exercices pour trouver des réponses à ces questions, et commencer à vous affirmer.
Exercice 1 : Connaître vos peurs
Observez les situations qui vous rendent anxieux ou vous angoissent.
Faites une liste de ces situations.
Classez ces situations de la moins angoissante à la plus angoissante.
La situation la moins angoissante est aussi la plus facile à surmonter. Ce classement vous donne donc un chemin à suivre pour vous affirmer. Chaque situation surmontée est une étape. Mais aussi une victoire. Cette victoire vous donne confiance pour passer à l’étape suivante.
Pour vous aider, voici 10 exemples de situations qui pourraient vous angoisser :
- demander un service à un ami
- demander un service à un collègue
- demander un renseignement à un passant
- sortir d’un magasin sans rien acheter
- refuser une sortie dont on n’a pas envie
- refuser une demande illégitime d’un collègue
- refuser une viande trop cuite au restaurant
- prendre la parole lors d’une réunion
- refuser une demande illégitime d’un chef
demander une augmentation
Exercice 2 : Observer les demandes et les refus de votre entourage
Observez dans votre entourage comment les gens communiquent. Observez en particulier comment ils expriment leurs demandes. Et comment ils expriment leurs refus.
Leurs demandes et leurs refus sont-ils directs ? Ou sont-ils exprimés de façon indirecte ?
Les demandes et les refus sont-ils exprimés simplement ? Ou de façon compliquée ?
Quelles sont les conséquences à chaque fois ? Compréhension mutuelle ? Obtention ? Incompréhension ? Tensions ? Dispute ?
Exercice 3 : Entraînez-vous
Entraînez-vous à formuler par écrit des demandes directes. Les idées doivent être exprimées très clairement et très simplement.
Essayez le même exercice à l’oral. Pensez à utiliser un magnétophone pour vous aider.
J’ai parlé de nos 4 attitudes face aux autres, dans cet article : Nos 4 attitudes face aux autres
Nous adoptons toujours une des 4 attitudes suivantes: inhibition (soumission), agressivité (domination par la force), manipulation (domination par la ruse), affirmation de soi.
Exercice 4 : Observer les comportements inhibés
Observez les comportements inhibés de votre entourage.
Notez les conséquences de ce type de comportement : Qu’est-ce que la personne inhibée a obtenu ? Comment a évolué sa relation avec l’autre ? Quelles sont les émotions qu’elle a ressenties ?
Exercice 5 : Observer les comportements agressifs et manipulateurs
Observez les comportements agressifs ou manipulateurs de votre entourage.
Notez les conséquences de ce type de comportement : Qu’est-ce que le personne agressive a obtenu ? Comment a évolué la relation ? Quelles sont les émotions qu’elle a ressenties ?
Exercice 6 : Observer les comportements affirmés
Observez le comportement d’une personne de votre entourage que vous jugez affirmée. C’est une personne respectée, et qui respecte les autres. Elle sait exprimer son point de vue de façon claire et directe.
Notez les conséquences de son attitude affirmée, comme dans les exercices 4 et 5.
Exercice 7 : Observer ses propres attitudes
Observez cette fois vos propres attitudes.
Essayez de trouver un exemple pour chacun des 4 types.
Etudiez les conséquences de votre réaction inhibée. Puis Les conséquences de vos réactions agressives, manipulatrices et enfin affirmées.
Source : https://www.affirmation-de-soi.info/
Le 20/05/2018

Pourquoi on a du mal à prendre soin de soi
Se détendre, bien manger, prendre le temps de lire, se faire masser… Nous savons tous que notre bien-être dépend de notre capacité à nous traiter avec douceur et bienveillance. Mais de la théorie à la pratique, il y a un pas, parfois très difficile à franchir.
Estelle, 37 ans, « lectrice assidue de Psychologies », a eu un déclic en lisant notre hors-série Se faire du bien. « Je me suis dit, ça a l’air si simple, ce sont des petites choses faciles à intégrer dans son quotidien : s’étirer, bien respirer, prendre un bain, et pourtant ces petites choses me semblent aussi difficiles que de gravir l’Himalaya !
En y réfléchissant, j’ai compris qu’au fond, je ne croyais pas vraiment que cela pourrait changer ma vie. C’est comme si les jeux étaient faits dès le départ : certains sont naturellement doués pour se faire du bien et d’autres sont condamnés à lire des conseils sans pouvoir les appliquer ! » Nous pourrions ainsi multiplier les témoignages de ceux qui, tout en ayant conscience que prendre soin de soi est la base du bien-être physique et émotionnel, oublient, négligent ou malmènent leur corps.
On s’identifie trop à son corps
« Il y a deux façons de vivre son corps, explique le psychanalyste J.-D. Nasio. Soit en l’oubliant, et là j’identifie mon corps à mon être et je me dis que “je suis mon corps” ; soit en pensant à lui, et là je tiens mon corps pour mon bien le plus précieux, et je me dis que “j’ai un corps”. »
Plus concrètement, cela signifie que lorsque nous ne faisons qu’un avec notre corps, nous ne pouvons pas nous dédoubler, et donc le prendre comme objet de soins. En revanche, si nous avons conscience d’avoir un corps, un « maître souverain », comme le définit le psychanalyste, qui a le pouvoir de prolonger ou d’arrêter notre vie, alors nous pouvons le traiter avec tous les égards qu’il mérite.
Mais prendre soin de soi n’est pas seulement une affaire entre soi et soi. Pour Robert Neuburger, psychiatre et psychothérapeute (auteur, notamment, des Territoires de l’intime, Odile Jacob), cette démarche n’a de sens que dans le cadre d’une relation. « L’être humain ne peut pas “se faire exister” par lui-même, il ne peut pas se passer de l’autre. C’est pourquoi on prend soin de soi non pour soi, mais en fonction du regard des autres. Pour préserver une appartenance. »
Si l’on ne se sent pas assez important, si l’on doute de sa valeur, si l’on n’a pas trouvé sa place, prendre soin de soi n’a pas de sens. « Après mon divorce, je me trouvais moche, sans intérêt, se souvient Agnès, 44 ans. Prendre soin de moi à cette époque, ça voulait dire aller chez le coiffeur pour que ma fille ait quand même une image positive de sa mère. C’est aussi pour elle que je mettais du rouge à lèvres. »
On a trop écouté papa et maman
La bienveillance, un mot qui peut paraître étrange, tant nous sommes pris parfois entre obligations, rythmes effrénés, peurs… L’oubli de soi nous guette et avec lui presque une certaine malveillance envers nous-mêmes. Pour faire le point, découvrez notre test Savez-vous être bienveillant avec vous-même ?
Si du regard des autres dépend le regard que nous posons sur nous, c’est le regard parental qui, le premier, nous permet de développer une relation bienveillante – ou non – avec notre corps. « Savoir s’occuper de soi ou se négliger dépend à la fois de notre histoire personnelle et de notre éducation, analyse la psychothérapeute Michèle Freud (auteur de Mincir et se réconcilier avec soi, Albin Michel). La perception de soi est façonnée par des mots, des gestes et des regards perçus dans l’enfance.
Si cette expérience a été satisfaisante, nous pourrons construire une image saine de notre corps et une bonne estime de soi. Si ce n’est pas le cas, la relation au corps sera plus difficile, et on préférera oublier ce mal-aimé de différentes manières : mauvaise nourriture, surmenage, absence d’hygiène de vie, etc. »
A ces données de départ, souligne Michèle Freud, viennent s’ajouter les messages positifs ou négatifs transmis par notre éducation. « Ce conditionnement détermine nos comportements : ne pas oser prendre du temps pour soi sans culpabilité, considérer que s’occuper de soi est une perte de temps, une preuve d’égoïsme, associer repos et paresse… » Toutes ces croyances, plus ou moins conscientes, peuvent nous rendre sourds à nos besoins et freiner notre aspiration au mieux-être.
Evelyne, 36 ans, pose un regard à la fois envieux et un peu méprisant sur « celles qui se chouchoutent comme dans les magazines féminins ». « Des masques, des massages, du yoga…, quand travaillent-elles ? Je gère une entreprise d’informatique de vingt personnes, j’ai deux enfants, je n’ai vraiment pas le temps de me dorloter ! » Mais Evelyne n’est aveugle ni sur son histoire, ni sur la façon dont elle a dû s’imposer dans un milieu très masculin. Son père, ex-chef d’entreprise, l’a toujours considérée comme son « héritier ».
« Pas “héritière”, précise-t-elle en souriant. Chez nous, la valeur absolue, c’est le travail et la réussite sociale. Quand mes copines se pomponnaient pour faire la fête, je bossais pour préparer mon master aux Etats-Unis. Inutile de dire que le maquillage et les fringues, c’étaient les cadets de mes soucis ! Aujourd’hui pourtant, j’aimerais être plus douce avec moi, plus sensible et moins cérébrale, mais c’est trop tard, les mauvaises habitudes sont prises ! »
On pense qu’on ne le mérite pas
Des prétextes, nous en avons tous pour nous négliger en toute bonne foi. « Je n’ai pas le temps de m’occuper de moi », « J’ai mieux à faire que de me prélasser dans un institut », « Je n’ai pas les moyens de me chouchouter » sont les excuses boucliers que l’on met le plus souvent en avant. « La plus courante est : “Je n’ai pas le temps”, constate le psychothérapeute Gonzague Masquelier (directeur de l’Ecole parisienne de gestalt - EPG -, auteur de Vouloir sa vie, la gestalt-thérapie aujourd’hui, Retz). Evidemment, elle abrite des croyances bien ancrées, qu’il faut cerner puis démonter pour pouvoir neutraliser leur influence négative. »
Parmi celles-ci : « Je n’ai pas le droit de me faire plaisir », « Je ne mérite pas ces dépenses », « Ce ne sont pas des soins qui me rendront plus heureux »… Et chacune d’elles abrite de l’agressivité que l’on retourne contre soi, un état dépressif, ou encore des messages inconscients transmis de génération en génération. Laurène, 35 ans, a mesuré l’ampleur de son « verrouillage intérieur » le jour où elle a accepté de se faire masser par une amie. « Je me suis allongée en sous-vêtements, dans une lumière douce. Muriel a commencé à me masser très doucement… Je n’ai pas tenu cinq minutes, j’ai éclaté en sanglots. C’était trop : trop de douceur, trop de contact, je n’avais jamais connu ça ! Chez moi, on s’embrassait une fois par an, et encore… Toute cette dureté, cette sécheresse affective dont j’ai tant souffert sans m’en rendre compte sont remontées d’un seul coup, j’ai pleuré pendant une demi-heure sans pouvoir m’arrêter. »
On sent que ça peut faire mal
Pour Gonzague Masquelier, cette réaction n’a rien d’étonnant. Lorsque l’on s’est construit dans un environnement affectif rigide, la douceur, les attentions, le toucher ne nous sont pas seulement étrangers, ils représentent une menace pour notre équilibre. Pour ne pas remettre en question son éducation, donc risquer de faire chuter le parent de son piédestal, pour ne pas ébranler les stratégies de défense qui nous ont aidés à nous construire, nous verrouillons toutes les portes afin de continuer à nous traiter comme nous l’avons été.
« Prendre soin de soi peut également être douloureux ou impossible si c’est vécu comme une transgression, ajoute Michèle Freud. Lorsque l’on s’autorise à “aller” là où les parents se le sont interdit : se faire plaisir, prendre du temps pour soi, savoir s’écouter. Cette démarche n’est pas simple, cela demande de surmonter un sentiment de culpabilité pour sortir du schéma de répétition. » Difficile en effet de s’offrir une cure en thalasso ou une crème haut de gamme quand ses parents avaient du mal à joindre les deux bouts.
S’il est plus facile de prendre soin de soi lorsque l’on a appris à s’accepter, à s’aimer, il est aussi vrai qu’apprendre à se prodiguer des soins peut conduire à mieux s’accepter et à mieux se traiter. « Je ne crois pas aux grandes révolutions du jour au lendemain, poursuit Michèle Freud. C’est pourquoi je préconise toujours, et pour tous, la politique des petits pas, la seule qui puisse nous réconcilier en douceur avec notre corps, donc avec nous-même. »
Carole, 41 ans, a fait sa petite révolution l’année dernière. « Je ne prends plus mon petit déjeuner en famille, je quitte la maison quand tout le monde se réveille et je vais marcher. Au début, j’étais culpabilisée, mais maintenant, j’assume et je savoure chaque pas que je fais, seule et légère dans le petit matin. »
7 pistes pour se faire du bien un peu plus, un peu mieux
Plutôt que de vous vanter les mérites – indéniables – des spas, instituts de massages, cours de yoga ou de méditation, nous vous proposons une petite ordonnance thérapeutique, élaborée par les psychothérapeutes Michèle Freud et Gonzague Masquelier.
1.Ne placez pas la barre trop haut.
Notez sur un carnet toutes vos phrases et pensées qui commencent par « Je dois », « Je ne dois pas », « Il faut », « Il ne faut pas ». Peut-être prendrez-vous conscience que vos objectifs en matière de nutrition, de forme, de beauté sont trop contraignants, donc difficiles ou impossibles à atteindre. Se maltraiter, c’est aussi se montrer trop exigeant avec soi.
2.Prenez conscience de vos gestes.
En vous lavant, en vous crémant, en buvant du thé, en vous habillant, ralentissez votre rythme et prêtez attention aux sensations que ces gestes vous procurent. Plus nous agissons en automates, plus nous oublions notre corps, et plus nous le négligeons.
3.Choisissez votre tempo.
Vous êtes plus jogging que yoga, plus fitness que méditation ? Bougez à votre rythme, selon votre personnalité et vos besoins. Il n’y a qu’une seule façon de prendre soin de soi : écouter et respecter ses propres besoins.
4.Faites équipe.
A deux ou en groupe, on est plus motivé car plus soutenu. Massages, piscine, cours de théâtre ou de danse…, créez votre réseau « bien-être » et serrez-vous les coudes.
5.Organisez votre agenda.
Choisissez deux heures dans la semaine et réservez-les. Activité ou oisiveté…, elles vous appartiennent. Avec le temps, vous apprendrez à en faire le meilleur usage pour vous.
6.Apprivoisez le plaisir.
Une tasse d’excellent café, une heure à lire emmitouflé dans un plaid, un plateau-télé spécial régression… Une fois ce plaisir savouré, notez vos sensations et émotions, y compris les moins confortables (gêne, culpabilité, tension, etc.). Vous apprendrez à affiner votre sens du plaisir en comprenant ce qui vous empêche de le vivre pleinement.
7.Félicitez-vous.
Chaque petit soin, chaque petite attention que vous vous accordez est un grand pas vers la liberté intérieure. Bien se traiter est difficile pour la plupart d’entre nous, ne l’oubliez pas !
Source : http://www.psychologies.com/
Le 25/11/2017

Zen : 6 techniques pour savourer l’instant présent
Ici et maintenant, « vivre le moment présent »… Ces notions fondamentales de la philosophie zen sont aujourd’hui récupérées et considérées comme des remèdes antistress dans une époque survoltée. Or il existe bel et bien une approche zen du temps, plus subtile et raffinée que ces incantations contemporaines. Elle nous enseigne la façon de contrôler le flux du temps qui passe sans se laisser contrôler par lui. Elle nous apprend aussi que le temps est une illusion, un principe très relatif. Il existe en nous des espaces intérieurs où les secondes ne s’écoulent plus, des espaces illimités où les distances ne comptent plus, nous disent les maîtres zen.
Les années 1980 prônaient une gestion du temps tous azimuts, agenda et montre en main, dans une logique de performance et de réussite professionnelle. Il est temps de l’appréhender autrement, à des fins de bien-être individuel. Pour être capable d’appliquer au quotidien le fameux « ici et maintenant » et accéder à une nouvelle « maîtrise », c’est d’abord notre attitude intérieure qu’il s’agit de changer.
Faire de son temps une œuvre d’art
Maîtriser, mais au sens artistique du terme cette fois, c’est-à-dire être en pleine possession d’une technique, savoir l’oublier pour se laisser aller à l’inspiration du moment, reconnaître que l’on ne peut pas tout contrôler, se rendre disponible à soi-même et aux autres. Apprendre cet art du temps ne se fait pas avec un chronomètre. Les artistes le savent : ils vivent « hors du temps » et organisent leurs journées en fonction de leurs élans créatifs. Leur véritable travail, c’est d’affiner leur technique, d’être à l’écoute du monde. En se laissant guider par leur rythme intérieur, ils n’ont généralement pas besoin de loisirs pour se détendre. Pour eux, vivre le temps, c’est vivre la liberté. Et l’exprimer.
Dans ce nouvel espace-temps, il est vain de lutter. Regardez les maîtres en arts martiaux : ils ne luttent pas contre leurs adversaires, mais absorbent leurs mouvements pour mettre en œuvre leur force intérieure. Si, au lieu de combattre le temps pour le « tuer », on l’absorbe, si on le considère non comme un adversaire mais comme un allié, il devient alors un espace créatif, un temps en soi, ouvert à tous les contenus, où toutes les activités peuvent coexister.
Voici six techniques pour reprendre conscience de la nature du temps et cultiver celui-ci comme un art de vivre.
1. Définissez vos priorités
A Cette activité est-elle vitale pour moi ?
B Est-elle importante, mais pas essentielle ?
C Est-elle peu importante ?
D Est-ce une perte de temps ?
Vous découvrirez probablement que vous passez beaucoup de temps à faire des choses inutiles, qui vous pèsent, dans lesquelles vous ne vous reconnaissez pas ou plus. Aussi, éliminez systématiquement de votre agenda les activités placées dans les catégories C et D. Ensuite, réorganisez votre emploi du temps autour des activités des catégories A et B, en respectant ces deux règles élémentaires : vos priorités doivent être concrètes et précises pour pouvoir en apprécier immédiatement les résultats positifs ; elles doivent donc être réalisables facilement, et concourir à votre plaisir.
Bénéfice : cet exercice de base vous aidera à clarifier votre esprit, et vous incitera à vous réapproprier votre vie et votre emploi du temps.
2. Oubliez votre montre
Il est possible de vivre sans montre, par exemple en consultant parfois son téléphone portable. L’absence d’aiguilles a même un avantage : elle oblige à prendre conscience de l’instant, et non à calculer le temps qu’il reste. Un matin, oubliez délibérément votre montre. Vous allez ressentir un moment de panique, comme si vous vous lanciez dans la jungle sans matériel de survie. En cas de besoin, demandez l’heure dans la rue, regardez votre écran d’ordinateur au bureau, jetez un œil sur la pendule de la cuisine à la maison.
Bénéfice : cet exercice vous permettra de vous détacher de la perception extérieure, physique, du temps qui passe. Il conduira à privilégier vos sensations intérieures et à mieux prendre conscience du moment présent.
3. Inventez un rituel
Voilà un petit arrêt dans le temps que vous pourrez facilement aménager. Les rituels existent depuis toujours et, qu’ils soient païens ou religieux, collectifs ou personnels, ils ont été pratiqués pour que nous puissions nous relier à nous-même, à notre force intérieure. C’est pourquoi ils jouent un rôle important dans notre équilibre psychique. S’asseoir pour méditer dix minutes tous les matins, s’arrêter pour faire une pause thé à 16 heures tous les jours, allumer une bougie et faire une minute de silence pour la santé de nos proches, lire une histoire en famille, sortir faire une marche…
Peu importe la nature du rituel que vous choisirez, à condition qu’il ne soit pas fait à la va-vite, comme on prend de justesse un médicament que l’on a failli oublier : il doit être fait en pleine conscience de l’« ici et maintenant ».
Bénéfice : en vous obligeant à vous concentrer, à focaliser votre pensée et votre attention, votre rituel vous aidera à faire le vide pendant quelques instants, à libérer vos tensions intérieures et à retrouver une certaine assurance pour la suite. Le rituel marque toujours un avant et un après, et permet de passer d’une activité à l’autre dans de meilleures dispositions.
4. Ralentissez vos gestes
Choisissez une activité quotidienne que vous faites mécaniquement (prendre une douche, ranger vos vêtements, faire du jardinage, etc.). Lorsque vous avez fait votre choix, avant de la commencer, prenez une lente et profonde inspiration et ralentissez à l’extrême tous vos mouvements, comme si vous étiez en apesanteur. Concentrez-vous sur votre posture, sur chacun de vos gestes, sur l’objet que vous tenez, sur le contact physique avec l’objet. Focalisez ensuite votre attention sur vos muscles et sur la façon dont vous respirez. Vous allez prendre conscience d’une quantité de détails qui vous échappent habituellement, comme la sensation de l’eau sur vos épaules, l’odeur du linge dans l’armoire, la caresse de l’herbe sur laquelle vous marchez…
Bénéfice : ralentir ainsi vos mouvements vous permettra non seulement d’instaurer le calme intérieur en quelques minutes, mais aussi de renouer le contact avec vos sens, de redécouvrir physiquement votre environnement.
Testez-vous !
⇒ Savez-vous ralentir ?
La « Slow Life », comme son nom l’indique, nous invite à retrouver une nouvelle forme de lenteur face à l’accélération vertigineuse de notre rythme de vie. Dans la lignée du « Slow Food », ce mouvement prône une attitude de bien-être et d’éthique de vie, tout en saveur, où prendre le temps de profiter est de mise. Un état d’esprit qui remet en cause les notions de rentabilité comme d’efficacité en vigueur. Pour découvrir quel « slow » sommeille en vous, ou pas, répondez le plus sincèrement possible aux questions du test !
5. Cassez une routine
La routine fait disparaître la conscience du présent. Certaines habitudes nous font certes gagner du temps, mais elles endorment également la vigilance, la présence à soi-même. Pour remettre l’esprit en éveil, relevez, dans votre vie quotidienne, une activité que vous pouvez considérer comme une routine, puis changez un paramètre. Vous allez faire vos courses tous les samedis à 17 heures ? Pour une fois, décidez de les faire à 13 heures. C’est vous qui préparez le repas le dimanche midi ? Passez commande chez un traiteur, demandez à vos enfants de s’en occuper, allez au restaurant… Changez d’itinéraire pour vous rendre au bureau, essayez une nouvelle boulangerie, restez chez vous pour lire un livre plutôt que d’aller au cinéma…
Bénéfice : cette attitude vous permettra de comprendre que vous vivez mieux et plus intensément en étant conscient de vos choix. Vous aurez ensuite de plus en plus envie de vous faire régulièrement ce genre de surprises… et d’en faire aux autres.
6. Ne faites rien
Bénéfice : ces moments de « jachère psychique » permettent de rompre avec le rythme quotidien et de laisser l’esprit vagabonder. Ne rien faire est une façon de renouer avec votre vie intérieure, de vous ouvrir à de nouvelles idées, d’écouter vos intuitions.
Témoignages
La dernière fois que vous avez vraiment pris votre temps ?
Hélène Darroze, chef cuisinier et propriétaire du restaurant Hélène Darroze, à Paris (1), 36 ans.
Quinze minutes avant que le service du soir ne commence, elle reçoit dans son minuscule bureau aménagé au milieu des cuisines.
« En janvier dernier, je suis partie une semaine chez des amis dans le Périgord, au calme. Mais est-ce que l’on peut considérer cela comme du temps pour soi, sachant que j’y suis allée pour travailler sur mon prochain livre ? Je ne suis pas douée pour prendre mon temps. Et puis je suis très sociable par nature. Pendant mes congés, il y a toujours plein de copains qui viennent manger chez moi. Mais je connais aussi le goût et l’importance du face-à-face avec soi-même : l’un de mes plus beaux souvenirs de vacances est un voyage de un mois en Asie, sac au dos… seule. »
Patrick Pelloux, urgentiste, président de l’AMUHF (Association des médecins urgentistes hospitaliers de France), auteur d’"Urgentiste" (Fayard, 2004), 40 ans.
Deux semaines après lui avoir laissé un message, il appelle : « Ce n’est pas trop tard ? » Et témoigne, à toute vitesse.
« Il faut venir chez moi pour comprendre le massacre ! Je fais partie de ces gens qui regrettent qu’une journée ne fasse pas quarante-cinq heures et dont les seuls temps libres sont consacrés à la famille. Parfois, j’en viens à me dire que je passe à côté de ma propre vie. Mais comment faire autrement ? Jamais on n’a eu autant de technologie pour gagner du temps et jamais on n’en a été aussi incapables ! Aujourd’hui, tout engagement pour une cause est un sacrifice sur son temps à soi. »
Psychanalyse : la nécessaire patience
S’il est un espace où le temps continue de régner en maître absolu, c’est celui de la psychanalyse. En premier lieu, cette technique thérapeutique suppose que nous nous y prêtions pendant des années. Elle ne saurait donc être conseillée aux impatients et aux ennemis de la lenteur. Ensuite, nous venons en analyse car, dans notre inconscient, le temps s’obstine à ne pas passer. Presque toujours, les souffrances, les angoisses, les problèmes avec l’amour ou l’autre sexe datent de la petite enfance. Ils remontent parfois à un passé plus ancien, à la génération d’avant. La psychanalyse est un travail de mémoire, de reconstruction du souvenir.
Le temps pour comprendre la cause de nos conflits intérieurs ne peut être déterminé à l’avance. Tout dépend de l’intensité de nos propres résistances à assumer des vérités qui ne seront pas forcément plaisantes pour notre ego. Le travail stagne pendant des mois au point que nous avons envie de laisser tomber, de changer de thérapeute. Soudain, un rêve, une image fugace ou un petit mot de l’analyste, et la machine repart.
Si la psychanalyse travaille avec et sur le temps, elle est aussi un temps hors temps, où nous ne nous consacrons qu’à nous-mêmes. C’est un temps d’arrêt pour penser à soi et essayer de construire ce que nous pouvons devenir.
A lire aussi :
Comment ne plus être en retard de Jane B. Burka et Leonora M. Yuen (Pocket, 2005).
En remettant toujours tout au lendemain, on finit par se rendre la vie impossible. Ce livre propose tests et exercices pour apprendre à mieux s’organiser au quotidien .
L’Art zen du temps d’Erik Pigani (Presses du Châtelet, 2005).
Les six techniques proposées dans ces pages font partie d’une méthode développée par notre collaborateur dans son dernier ouvrage. Une réflexion assortie de différents tests, exercices et conseils pour apprendre à gérer son temps autrement.
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Source : http://www.psychologies.com/
Le 25/11/2017

J’apprends peu à peu à ne pas réagir aux petites choses qui me dérangent
J’apprends peu à peu que je ne dois blesser ceux qui me blessent. J’apprends peu à peu que le signe ultime de la maturité est peut-être de s’éloigner au lieu de se venger.
J’apprends peu à peu que l’énergie qu’il faut pour réagir à chaque mauvaise chose qui vous arrive vous épuise et vous empêche de voir les autres bonnes choses dans la vie.
J’apprends peu à peu que je ne peux pas plaire à tout le monde et que je dois me préparer à ce que tout le monde ne me traite pas comme je voudrais l’être et c’est normal.
J’apprends peu à peu qu’essayer à tout prix de «convaincre» quelqu’un est juste une perte de temps et d’énergie.
J’apprends peu à peu à ne pas réagir aux petites choses qui me dérangent :
J’apprends peu à peu que ne pas réagir ne signifie pas que je suis d’accord avec ce qui se passe, cela signifie simplement que je choisis de faire abstraction. Je choisis de m’en servir comme leçon.
Je choisis d’être la plus grande personne. Je choisis ma tranquillité d’esprit parce que c’est ce dont j’ai vraiment besoin. Je n’ai pas besoin de plus de drame. Je n’ai pas besoin que les gens me donnent le sentiment de ne pas être assez bien.
Je n’ai pas besoin de combats et de disputes et de fausses relations. J’apprends peu à peu que parfois, le silence vaut mieux qu’un long discours.
J’apprends peu à peu que réagir aux choses qui vous bouleversent donne à quelqu’un d’autre le pouvoir sur vos émotions.
Vous ne pouvez pas contrôler ce que les autres font, mais vous pouvez contrôler comment vous réagissez, comment vous le gérez, comment vous le percevez et comment vous voulez le prendre.
J’apprends peu à peu que la plupart du temps, ces situations ne disent rien sur vous et beaucoup sur l’autre personne.
J’apprends peu à peu que toutes ces déceptions sont peut-être juste là pour nous apprendre à nous aimer parce que ce sera l’armure et le bouclier dont nous aurons besoin contre les gens qui essaient de nous abattre.
Ils nous sauveront lorsque les gens essaieront d’ébranler notre confiance ou quand ils essaieront de nous faire sentir comme si nous ne valions rien.
J’apprends peu à peu que même si je réagis, ça ne changera rien, ce n’est pas pour ça que les gens m’aimeront et me respecteront soudainement, ça ne changera pas comme par magie dans leur esprit.
Parfois, il vaut mieux laisser les choses aller, laisser les gens partir, ne pas demander d’explications, ne pas chercher de réponses et ne pas s’attendre à ce que les gens comprennent d’où vous venez.
J’apprends peu à peu que la vie est mieux vécue quand vous ne la focalisez pas sur ce qui se passe autour de vous mais plutôt sur ce qui se passe en vous.
Travaillez sur vous-même et votre paix intérieure et vous réaliserez que ne pas réagir à chaque petite chose qui vous dérange est le premier ingrédient pour vivre une vie heureuse et saine.
Source : J’apprends peu à peu à ne pas réagir aux petites choses qui me dérangent : /thoughtcatalog.com/
Le 29/10/2017

Se rencontrer sans se posséder, se rapprocher sans s'envahir (par Jacques Salomé)
Nous ne parlons pas seulement avec des mots, nous nous rencontrons avec des regards, des gestes ou des touchers. Ce qui va donner à la relation tout son sens, c’est à la fois l’intentionnalité (la main qui donne une caresse ou une gifle est la même, simplement différence d’intention et d’intensité !) et le mouvement intérieur qui nous porte vers l’autre.
Il est des gestes, des touchers qui nous agressent ou nous font violences, même si l’autre ou l’entourage proche qui les déposent sur nous, n’en sont pas toujours conscients. Car c’est celui qui reçoit le message qui lui donne un sens. Un même geste peut retentir, résonner sur notre histoire dans un sens positif ou dans un sens négatif et catastrophique. Il nous appartient donc de nous respecter et pour cela d’apprendre à nous positionner le plus rapidement et le plus clairement possible face à celui ou celle que nous pouvons vivre comme agressant au travers de ses conduites ou de ses actes envers nous.
Se rencontrer sans se posséder, se rapprocher sans s’envahir :
La vie sociale comme la vie intime est constamment traversée de gestes qui font intrusion dans notre intimité. Gestes dont certains peuvent être sans retentissement grave et relativisés par un échange et d’autres qui au contraire nous bousculent ou nous déstabilisent, et qui peuvent nous blesser ou réveiller d’anciennes blessures, qui vont saigner en nous et nous faire une violence inouïe.
Il ne suffit pas, pour faire face à des gestes toxiques ou nocifs, de nous éloigner, de nous placer hors de portée ou de mettre l’autre en accusation, encore faut -il apprendre à mettre en place un ensemble d’attitudes et de comportements qui vont nous permettre de nous réconcilier avec l’image de nous mêmes qui a été atteinte, de retrouver confiance en nos ressources, de se réapproprier l’amour et l’estime de soi qui peuvent avoir été maltraités par des comportements qui n’étaient pas bons pour notre corps, notre vulnérabilité ou notre sensibilité.
Au delà de paroles, de comportements ou d’attitudes qui peuvent nous agresser, c’est surtout par un toucher violent ou inadapté, qu’il soit intentionnel ou le résultat d’une maladresse, que nous sommes parfois le plus atteints, le plus violemment interpellés, car il faut savoir qu’un geste vécu par celui qui le reçoit comme agressif ou déstabilisant peut réveiller l’une ou l’autre des blessures archaïques qui sont inscrites dans la mémoire insondable et toujours en éveil du corps. Il s’agit le plus souvent de blessures liées à la trahison, l’injustice, l’humiliation ou l’impuissance.
Si notre corps est un formidable émetteurs de signaux positifs (ou négatifs) il est aussi une immenses surface de projection sur laquelle vont se diriger et se jeter des signaux qui seront vécus comme positifs et d’autres qui seront enregistrés, par celui qui les reçoit à ce moment là, comme puissamment négatifs.
Quelque soit le degré d’intimité, l’intensité des sentiments partagés avec quelqu’un nous avons besoin de trouver la bonne distance face à lui. Une distance qui corresponde à notre besoin de sécurité mais aussi à notre liberté d’être. Une distance juste, bienveillante, ni intrusive, ni oppressive, quand la présence de l’autre, ses attentions, ses gestes vont nous confirmer l’attentivité, le respect et l’écoute qu’il peut avoir à notre égard. Mais il peut se trouver que cette distance soit transgressée et que nous nous sentons insécurisé ou violenté.
« Chaque fois que mon mari me prenait dans ses bras, j’avais la sensation d’être étouffée, qu’une partie de moi ne m’appartenait plus, n’existait plus. Il ne donnait pas (malgré ce qu’il en disait), il prenait. Je recevais ces gestes comme une imposition, une dépossession à partir de laquelle je n’avais plus rien à offrir… »
« Quand ma mère me serrait contre elle, en disant “mon amour, mon amour”, je sentais que je devenais sa chose, que je devais lui appartenir et cela m’angoissait beaucoup. Si je m’éloignais je sentais que je luis faisais de la peine et surtout que je risquais de perdre son amour à jamais… Aujourd’hui encore un contact physique trop proche me panique… »
« Lors de mon dernier passage à l’hôpital, je recevais une piqûre tous les jours, à la même heure, mais par le fait des congés et des horaires, trois infirmières différentes se sont succédées durant tout mon séjour. Avec une, je ne sentais absolument rien, elle établissait un contact avec moi, par un mot, un sourire et d’un geste vif semblable à une caresse légère enfonçait l’aiguille sans me faire aucun mal. Avec une autre, c’était l’inverse, son contact était plus brutal, impersonnel, elle me découvrait en arrachant le drap d’un geste violent et je sentais la douleur de l’aiguille et du liquide qui pénétrait mon ventre… Avec la troisième c’était plus aléatoire. Une fois je ne sentais rien et le lendemain c’était douloureux. Je n’ai pas réussi durant tout mon séjour à trouver une parole, un geste pour modifier le comportement des deux infirmières qui m’ont fait mal ! »
« J’aurais tant voulu dire à mon père que la gifle qu’il me donnait “pour mon bien” chaque fois que je lui présentais mon carnet scolaire, ne me faisait pas de bien, m’humiliait et m’infantilisait… »
« Je n’aimais pas quand le professeur de piano, s’appuyait trop contre moi et posait sa main sur ma cuisse pendant que je faisais mes exercices. A cause de lui, j’ai détesté le piano durant des années. Il a fallu longtemps pour que je me réconcilie avec la musique… »
Il ne s’agit que de quelques exemples parmi les situations innombrables vécues par des enfants ou des adultes, qui se sont vus imposer un toucher qui n’était pas bon pour nous.
J’enseigne depuis des années qu’il est toujours possible de “restituer” sur un mode symbolique (à l’aide d’un objet, d’un dessin, d’une photo) avec un mot d’accompagnement, une violence reçue. Violence d’un geste qu’il n’est pas souhaitable de garder en soi, car elle entretient et peut même nourrir le foyer d’une blessure psychique, morale ou physique.
Je prétends que ces “restitutions symboliques” sont très libératoires d’énergie, qu’elles favorisent une restauration de la vivance de notre vie et redynamisent l’amour, la confiance et l’estime de soi.
Une restitution symbolique s’appuie sur le ressenti de celui qui s’est senti agressé ou violenté par un geste, un passage à l’acte sur son corps, quelque soit l’intentionnalité de celui qui à déposé ce geste. C’est celui qui reçoit le message qui lui donne un sens.
Certains comportements (abus sexuels, maltraitances physiques à répétitions) inscrivent des blessures quasi inguérissables si elles ne font pas l’objet d’une mise en mots ou d’une médiation réparatrice par un symbole.
Ces démarches de restauration, de réconciliation avec soi même me paraissent d’autant plus nécessaires, que certaines violences primaires, engendrent des comportements défensifs et réactionnels qui sont autant d’auto violences que l’on se fait à soi même. Auto violence par auto privation (repli sur soi, enfermement dans la solitude) pour se protéger, par une mise en maux récurrentes (équivalent à un langage pour tenter de dire l’indicible) tels des maux de ventre, des infections vaginales, des blocages sexuels, auto violence encore dans le surgissement de somatisations plus graves (cancer, kystes ou autres affections profondes…).
Quand notre corps absorbe par mégarde ou par erreur un met, un produit toxique, il se défend aussitôt en le régurgitant, en le “rendant” en vomissant, en évacuant ce qui n’a pas été bon pour lui. Mais quand il s’agit de gestes toxiques, malsains, nous acceptons malheureusement, de les garder longtemps en nous, enfermés dans le silence, la culpabilité ou le ressentiment.
J’invite chacun à se respecter au plus prés de ses ressentis, à s’affirmer, à se positionner en ne gardant pas en lui des gestes, des attouchements, des paroles mêmes qui ont été enregistrés comme violents ou agressants par son corps ou son esprit. Ainsi trouver la bonne distance est activité sans cesse remise en question non seulement suivant la nature des gestes reçus mais aussi en fonction de leur retentissement sur notre histoire.
Restaurer la paix dans son corps est une démarche qui peut comporter plusieurs supports.
Il y a bien sûr toutes les démarches centrées sur la psychothérapie, les groupes d’éveil, mais aussi les stages de formation portant sur le changement. Toutes ces démarches nous invitent à un travail d’archéologie intime pour nous permettre de nous réconcilier avec notre passé et surtout à achever les situations inachevées ou panser les blessures de notre enfance.
Pour respecter son corps l’évidence de la nécessité d’un travail sur soi, passera nécessairement par des approches corporelles dont l’éventail est aujourd’hui largement connu, allant du yoga, à la méditation, au tai chi…
par Jacques Salomé
Source : Se rencontrer sans se posséder, se rapprocher sans s’envahir : j-salome.com/assets/relation_a_autre-06.pdf
Le 15/10/2017

L'asservité ou comment dire les choses
Comment dire les choses
Comment dire les choses qui permettront de sortir des impasses relationnelles ? Ça paraît simple mais on s’aperçoit que dès qu’i y a quelque chose d’émotionnel dans la relation, ça bloque ou ça sort n’importe comment ou ça ne sort pas du tout. Très souvent, les tentatives d’explication aggravent le différend relationnel.
Comment s’y prendre pour être écouté ?
Il existe différents registres de communication. Qu’il convient de différencier.
Le premier registre de communication est celui des faits.
Un fait se définit par son caractère indiscutable. Que cela vous plaise ou non, c’est comme ça. Ce n’est pas une question de point de vue. Napoléon est mort à Sainte-Hélène en 1821. Du coup, le fait permet de se mettre d’accord et on peut donc s’en servir pour dire les choses.
Le deuxième registre à connaître, notamment pour l’éviter, est celui des opinions. Autant le fait est indiscutable, autant l’opinion est discutable à l’infini. Chacun peut avoir son opinion sur telle ou telle question. Moi je crois que les vacances à la montagne c’est bien et que Beaubourg c’est moche, voilà. C’est un registre à éviter lorsqu’on a besoin de dire les choses puisqu’il peut prêter à discussions interminables et donc à réfutation et non écoute. Notamment lorsqu’il s’agit d’un différent relationnel.
Car l’opinion comporte un jugement. Juger une situation, ou l’autre ou les deux. Et à démarrer par un jugement, on va aisément bloquer la relation. Ce n’est d’ailleurs pas une mince affaire de laisser de côté le registre des opinions puisqu’il semble que 90 % de nos propos et échanges soient constitués d’opinions et de jugement. Bien pas bien, intéressant pas intéressant, sympa pas sympa, beau pas beau. Blablabla qui nous occupe beaucoup. Pas toujours de façon très utile. « En un mot comment vas-tu ? – Bien ? – Et en deux mots ? – Pas bien. »
Il convient plutôt de quitter le registre des opinions pour aller dans le troisième registre de communication, celui des sentiments. Ce registre a le même avantage que celui des faits : être indiscutable. Le sentiment est quelque chose que je ressens à l’intérieur de moi-même. On a parfois du mal à différencier le sentiment de l’opinion. Le sentiment est un vécu intérieur, ça ne concerne que moi, je ne parle que de moi. Avec l’opinion, je parle de quelque chose qui est extérieur à moi. Quelque chose que je juge avec ma perception.
Le sentiment est de l’ordre du vécu : je n’ai pas apprécié, j’ai été très en colère, j’ai été surpris par rapport à, j’ai du mal à savoir où tu veux en venir, etc. Le sentiment n’implique que moi, sa force est d’être respectueux face à l’autre. Alors qu’avec l’opinion je juge – et dès que je juge, je rabaisse, je me place dans une position haute, extérieure. Alors que si je parle de moi, je laisse l’autre exister face à moi.
Ça paraît simple énoncé comme cela. Il semblerait pourtant que ce ne soit vraiment pas le registre de prédilection de la communication pour dire les choses. Et pourtant nos parents nous l’ont répété : « On ne dit pas ce n’est pas bon, on dit je n’aime pas. »
Comment dire les choses :
L’assertivité et l’art de dire les choses
Assertivité : oser s’exprimer, savoir dire non, savoir demander. Être assertif, c’est savoir se défendre en respectant son interlocuteur.
L’assertivité désigne une conception des relations humaines qui s’appuie sur le refus de produire ou de subir des comportements négatifs tels que :
* les comportements d’agression ou de domination
* les comportements de soumission, de la fuite ou d’abandon
* les comportements de manipulation
Le mot assertivité vient de l’anglais assertiveness, substantif formé à partir du verbe « to assert » : affirmer, assertion, s’affirmer, défendre ses droits, défendre son opinion. Assertiveness peut donc se traduire en français par « affirmation de soi », confiance en soi, force tranquille. L’assertiveness permet à chacun de s’affirmer dans la vie tout en gardant des relations positives avec autrui. Des relations interpersonnelles plus fécondes.
L’assertivité, c’est donc une affirmation de soi constructive et responsable, intelligente. Il s’agit de se respecter soi-même en s’exprimant directement, sans détour, mais avec considération.
Bien que l’assertivité ne soit pas une technique mais une attitude, elle permet de développer des techniques s’en inspirant. Il s’agit d’assurer la capacité de dire autant que celle d’entendre : le partage de points de vue différents devient dès lors possible sans conflits. L’assertivité permet alors de favoriser les bonnes relations au sein d’un groupe et d’apaiser les relations professionnelles.
Ni paillasson Ni hérisson
L’affirmation de soi c’est donc aussi un respect de soi où il y a aussi respect d’autrui. Il est en effet tout aussi important de respecter autrui que de se respecter soi-même. L’assertivité induit donc une attitude où les deux sont présents sans que l’un le soit au détriment de l’autre.
L’assertivité n’est pas une attitude dans laquelle on accepte tout sans rien dire. Savoir s’affirmer et oser s’exprimer est primordial pour la qualité des échanges. Il faut donc entendre les critiques sans vouloir se justifier absolument, ou contre-attaquer de façon impulsive. Être assertif, c’est reformuler la critique, demander des précisions, puis dans un deuxième temps, choisir de reconnaître de ou réfuter les faits.
L’assertivité, c’est donc la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses.
L’assertivité implique et la prise de conscience et l’affirmation de ses propres limites.
Un cercle vertueux : l’échange gagnant-gagnant
Dans l’assertivité, on ose dire, mais on reste présent pour entendre et gérer le retour que l’autre nous adresse. La philosophie de vie de l’assertif correspond au « je suis OK, vous êtes OK » (relation idéale selon l’analyse transactionnelle). L’assertif postule le respect réciproque des opinions : ce n’est pas parce que moi j’aime telle chose que les autres ont tort de ne pas l’aimer.
L’exemple de l’accord gagnant-gagnant (win-win en anglais) est significatif : il s’agit d’un accord par lequel chaque partenaire se préoccupe de l’intérêt de son partenaire, afin de maximiser son propre intérêt. Il ne s’agit pas de rechercher le meilleur compromis de partage des gains mais d’augmenter les gains de chaque partenaire. Adopter une relation gagnant-gagnant, fondée sur la satisfaction des besoins de chacun des partis, permet la résolution de conflit. L’assertivité produit un effet d’entraînement sur le ou les interlocuteurs. Elle permet d’accroître la qualité de la relation et la compréhension mutuelle et réciproque, tout en enclenchant un cercle vertueux.
Être dans l’assertivité, c’est réunir deux qualités apparemment contradictoires : affirmation de soi et respect d’autrui.
Distinguez toujours le niveau de l’identité d’une personne, avec le niveau de ses comportements, et le niveau du contexte. Toute critique émise sans faire référence à un contexte précis (généralisation) et portant sur une personne dans son entièreté (“t’es nul”.. mais aussi “t’es génial!” ) au lieu de parler des ses actes/ comportements observables, soit une critique basée sur des faits objectifs, n’est tout simplement pas recevable car inapproprié et dangereuse- à l’émission comme à la réception.
10 conseils pratiques pour être assertif(ve)
Vous ne pouvez certes pas toujours obtenir ce que vous voulez, mais en suivant des conseils simples vous saurez que vous avez fait de votre mieux. Des astuces qui vous permettront développer un comportement assertif :
* 1. Croyez au maximum en vous-même – pensez toujours positivement et abreuvez-vous d’un dialogue intérieur positif.
* 2. Acceptez le fait que vous ne pouvez pas changer les autres personnes. Vous pouvez seulement changer ce que vous faites, et un changement de votre part donnera l’occasion aux autres de se comporter différemment envers vous.
* 3. Apprenez à répondre, pas à réagir. Choisissez comment vous comporter en acceptant et en assumant les conséquences. Acceptez que vous – et seulement vous – avez fait ce choix : personne ne vous y a forcé.
* 4. Arrêtez de vous en prendre à vous-même pour vos décisions et vos comportements. Au lieu de cela, faites de chaque situation une occasion d’apprendre quelque chose d’utile pour un changement de comportement futur.
* 5. Observez votre langage corporel. Assurez-vous qu’il corresponde à ce que vous dites : les gens ont tendance à croire ce qu’ils voient plutôt que ce qu’ils entendent.
* 6. Suivez ces trois préceptes : S’arrêter / Regarder / Écouter – ensuite, et seulement ensuite, réfléchissez à la manière dont vous voulez répondre à la situation qui se présente à vous. Ceci vous assurera de garder le contrôle de vous-même et de la situation et cela donnera l’occasion aux autres l’occasion d’en faire de même.
* 7. Ayez comme objectif la résolution de la situation, et non l’autodéfense. Concentrez-vous sur la situation plutôt que sur vos propres sentiments et reconnaissez que l’autre personne a un problème non pas avec vous, mais avec la situation elle-même.
* 8. Pesez et choisissez vos mots. Oubliez les expressions qui envoient le mauvais signal et donnent l’impression que vous êtes un « gamin », telles que « je suis vraiment désolé », « j’ai peur », « est-ce qu’il serait possible que vous… ? » ou « puis-je juste … ? ». Utilisez le grand « Je » des déclarations, suivi de descriptions factuelles au lieu de jugements ou d’exagérations. Ceci encouragera votre interlocuteur à faire de même.
* 9. Dites « Non » quand vous le voulez. N’oubliez pas que vous avez exactement les mêmes droits que ceux qui vous accordez aux autres. Si cela peut vous aider, rappelez-vous que vous ne dites pas non à la personne, mais que vous dites simplement non à la demande.
* 10. Adoptez cette attitude : « Je PEUX le faire ». Sachez en votre for intérieur que les choses ne vous arrivent pas juste comme cela – mais que c’est vous qui pouvez les faire arriver.
Exemple de phrases assertives
* Oui, j’ai du temps la semaine prochaine, mais pas assez pour prendre ce projet.
* Peux-tu m’expliciter ton propos pour que je comprenne vraiment ce que tu essaies de dire ?
* Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d’accord.
* Pourrions-nous prendre un moment pour parler d’un point sur lequel je ne suis pas satisfait ?
* Je comprends que tu as du mal à travailler avec Brice, mais ce projet doit être fini d’ici vendredi. Prenons un moment pour trouver une solution.
* Je me sens mal à l’aise lorsque quelqu’un crie. Je serai plus confortable si vous baissiez votre voix.
* Je me sens triste lorsqu’il n’y a aucune réponse à ce que je dis. Je me sentirai mieux si vous me posiez une question ou me disiez simplement ce à quoi vous pensez.
* Effectivement je ne reste pas tard le soir, mais je travaille de façon organisée tout au long de la journée et j’atteins tous mes objectifs.
Interview de Geneviève Schmit :
Comment l’emprise perverse se met-elle en place ?
Assertivité et communication non-violentes peuvent fournir quelques outils efficaces et désinhiber l’intelligence émotionnelle et relationnelle, étouffée par une l’oppression délirante d’un pervers narcissique.
Pour parvenir à mettre en place l’emprise perverse, le manipulateur va déployer des efforts considérables et se livrer à toutes sortes de mises en scène afin de vaincre les résistances de l’autre. Il s’agit de stratégies bien rodées, certaines instinctives, d’autres plus réfléchies.
Voici les étapes qu’enchaîne le manipulateur. Tout d’abord, il attire sa proie pour nouer un contact. Ensuite il la valorise, n’hésitant pas à la flatter puisque « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Ensuite arrive une phase plus active, celle du soutien. Qui résisterait à l’arrivée providentielle d’un « sauveur » aux petits soins. Il devine le rêve que sa proie entretient dans le secret de son esprit romanesque et il lui vend ce rêve. Pour paralyser l’esprit critique, il crée une situation étourdissante où il y a « trop de tout ». Ensuite, il utilise une méthode connue en théorie de la décision pour forcer les choses, il crée l’urgence, contraint à aller très vite dans l’évolution de la relation. Faire prendre un décision vite est la base de la manipulation. Sans cesse, il plonge sa proie dans la confusion mentale en soufflant le chaud et le froid. Par exemple, il simule la jalousie pour faire croire qu’il peut perdre alors qu’il n’en est rien. Il s’agit de créer du manque et de l’insécurité.
Ce genre de relation a été observé un nombre incalculable de fois. C’est un modèle qui connaît peu de variante. L’objectif du manipulateur est de s’approprier sa victime, corps et âme, jusqu’à la transformer en pantin désarticulé. En vampirisant sa proie, le pervers narcissique soigne son propre narcissisme. Avec une certaine efficacité d’ailleurs.
Le scénario est assez bien rodé. Un pervers narcissique a un comportement toxique avec tout le monde, mais sa manière de procéder diffère d’une victime à une autre puisqu’il tient compte des différents paramètres de la relation et adapte son comportement à la personne qu’il a en face de lui ainsi qu’à l’enjeu du moment et le plaisir ressenti.
Le manipulateur pervers commence par des démarches en apparence altruistes, bienveillantes et valorisantes. Il fait un cinéma digne de Hollywood tout en admirant son propre jeu. Calquant son rôle sur l’attente romanesque de sa proie, il saura se rendre irrésistible à ses yeux. Il va prendre toute la place dans la vie de sa proie, laquelle reste figée, éblouie par les phares de son ego grandiose.
Le pervers narcissique manie avec talent l’art du « double lien » (que l’on appelle aussi « double contrainte » ou « injonctions paradoxales »), face auquel il est impossible de se décider. Il s’agit de deux messages contradictoires qui sont simultanément émis : par exemple, l’injonction « Soyez spontané ! » ou « Sois un grand mon petit » ou le redoutable « Mais tu as raison ma chérie, écoute ton copain, porte plainte contre moi et surtout… n’oublie pas d’acheter des fleurs pour mon enterrement. » Ces injonctions paradoxales contiennent deux demandes qui s’opposent, l’une interdisant la réalisation de l’autre et vice et versa, ce qui bien sûr rend la situation insoluble.
Le double lien est typique du manipulateur narcissique qui amène sa victime à douter d’elle-même, de ce qu’elle a entendu ou compris, et la pousse progressivement dans une confusion dont il tirera le plus grand profit.
Le renversement des accusations, de la charge de la preuve en quelque sorte, constitue une tactique perverse bien rodée : c’est la signature du vampire. Le « vertueux père incestueux », membre d’honneur d’une association de pères en détresse, reportera systématiquement la responsabilité de son acte criminel sur sa victime, prétendument vicieuse, séductrice, perverse « polymorphe », ou rejettera la faute sur l’alcool, le travail, la fatigue. Le bourreau s’arrange pour ne jamais être pris la main dans le sac et fait passer l’autre pour responsable de ses propres fautes ou pensées perverses. Bref, ce n’est jamais de sa faute !
Ces techniques instinctives ont pour objectif de réduire à néant la capacité de la proie à prendre le recul nécessaire à une réflexion salvatrice. Toujours en lutte pour survivre, la victime du pervers narcissique ne peut vivre.
Les cinq étapes de la mise sous emprise perverse :
1 – Attraction
2 – Captation
3 – Renforcement
4 – Verrouillage
5 – Mort ou vie
L’assertivité : conversation avec un pervers narcissique
Fondamentale dans le cadre d’une communication non violente, l’assertivité peut vous aider à supporter (peut-être même à contrer) les discours manipulateurs, confus et agressifs du pervers narcissique.
Il est difficile, voire impossible, de gérer un pervers narcissique. Pourtant, lui opposer un comportement assertif peut le déstabiliser. Le pervers narcissique utilise le langage pour amener sa victime dans une confusion telle qu’elle ne peut plus discerner le sens de la « conversation » et se retrouve très vite dans une sorte de transe hypnotique où elle n’a plus la maîtrise de ses émotions et de ses pensées.
Perdant le contrôle et ressentant un grand danger, la victime se trouve dans un état légitime de réaction protectrice qui se transforme presque immédiatement en fuite ou en agression et qui sera alors retournée contre elle puis instrumentalisée par le provocateur.
Face à un pervers narcissique, l’assertivité semble être la seule alternative. Il s’agit de se positionner sans renoncer à son amour-propre, d’ouvrir une brèche dans laquelle exprimer son émotion.
Retrouvez Geneviève Schmit sur https://www.albert-academie.com/lassertivite-ou-comment-dire-les-choses/
Ce qui rapproche et ce qui distingue « assertivité » et « confiance en soi ».
(Extrait rédigé par Frédéric LEVY)
La confiance en soi favorise l’assertivité sans pour autant être une notion similaire. La confiance en soi est un état, l’assertivité un comportement relationnel, un comportement de communication.
On peut faire preuve de confiance en soi sans pour autant être assertif ! Une personne nous double dans la file d’attente. On n’a pas l’intention de se laisser faire. Haut et fort, on interpelle le resquilleur et on lui dit sa façon de penser. On n’hésite pas à hausser le ton. Il faut une certaine confiance en soi pour oser être actif dans cette situation. On pourrait tout à fait, par passivité, se taire. Mais si on agit avec agressivité, on se sera bien appuyé sur sa confiance en soi, sans pour autant faire preuve d’assertivité.
Oser prendre la parole devant un groupe, alors que rien ne nous y contraint nécessite une certaine dose de confiance en soi. Mais que va-t-on dire ? Va-t-on aller dans le sens de l’avis général ou osera-t-on s’y opposer ? Je peux avoir suffisamment de confiance pour prendre la parole mais pas assez d’assertivité pour dire vraiment ce que je pense.
Ce qui rapproche l’assertivité et la confiance en soi, ce sont les freins similaires qui peuvent, dans un cas comme dans l’autre, nous empêcher d’y arriver. Ces freins, ce sont souvent des peurs. Peur de ne pas être à la hauteur, peur du jugement, peur de décevoir, peur de ne pas y arriver… La confiance en soi est souvent conditionnée par le regard de l’autre. Chanter seul, sous la douche, ne nécessite pas de confiance en soi particulière. Chanter la même chanson devant trois cent personnes va s’avérer plus périlleux. La confiance en soi, c’est avant tout savoir apprivoiser la peur du regard de l’Autre.
Article rédigé par Bruno Jarrosson & Gabriel Jarrosson
Source: https://www.albert-academie.com
Le 15/10/2017

les dix stratégies de manipulation de masses que nous subissons
Source : http://lesmoutonsrebelles.com/
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes .
La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. «
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.
Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental.
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus.
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.
Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Source: Sylvain Timsit
Le 29/08/2017

Chaque jour, l'occasion nous est donnée d'apprendre une leçon. Qu'elle nous plaise ou non, elle est inscrite au programme. Chaque circonstance de la vie est une occasion supplémentaire d'apprendre. Si vous souffrez, vous apprenez une leçon. Si vous éprouvez de la joie, vous en apprenez un autre. Chacun de vos actes, chacun des événements de votre existence, vous enseigne quelque chose de nouveau. Il n'y a aucun moyen d'échapper à cette évidence.
Peut-être ne comprendrez vous jamais pourquoi vous avez la chance d'avoir trouvé le partenaire idéal, alors que vos amis se déchirent en vaines querelles et finissent par se quitter ou par divorcer, ni pourquoi vous vous débattez dans les difficultés financières alors que vos amis n'ont qu'à ouvrir leur portefeuille pour résoudre leurs problèmes. Mais une chose est sûre : un jour ou l'autre, la leçon dont vous avez besoin pour progresser se présentera. À ce moment-là, il vous appartiendra d'accepter ou non de l'apprendre.
Ne cédez pas à la tentation de comparer votre destin à celui des personnes qui vous entourent. N'oubliez pas que les leçons qui vous attendent sont toujours adaptées à vos besoins et que vous êtes capable de faire face. C'est le seul moyen d'avancer sur le chemin de la vie.
Si vous êtes capable de relever ce défi, vous comprendrez ce que vous faites sur terre, et vous vivrez plus intensément ce mystère. Vous cesserez d'être une victime des circonstances ou du destin, et vous donnerez libre cours à la force qui est en vous, pour maîtriser votre vie.
En cherchant à vivre l'existence pour laquelle vous êtes fait, vous verrez s'épanouir des dons inattendus, à côté desquels vous auriez pu passer sans jamais les voir. Le processus n'est pas simple, mais les résultas valent très largement les efforts que vous serez appelé à faire.
C. Carter-Scott
Le 22/08/2017

Ne mendiez pas l’attention des autres, et encore moins leur amour
Ne mendiez pas l’amour de quelqu’un qui n’a pas de temps à vous consacrer, ou de quelqu’un qui ne pense qu’à lui. Ne le faîtes jamais.
Quelqu’un qui, via son indifférence, vous donne l’impression que vous êtes invisible et insignifiant, ne vous mérite pas.
En revanche, quelqu’un qui vous accorde de l’attention et aux côtés de qui vous vous sentez important et présent vous mérite.
L’amour doit être démontré, mais jamais mendié. Si vous en arrivez à mendier de l’amour, vous illustrez alors de la plus claire des façons l’injustice émotionnelle, le déséquilibre du sentiment qui cimente une relation.
Quelqu’un qui agit plus que ce qu’il ne parle vous mérite.
En revanche, quelqu’un qui s’intéresse à vous uniquement lorsqu’il a besoin de vous ne vous mérite pas ; tournez-vous alors plutôt vers quelqu’un qui passe du temps avec vous quand vous en avez besoin, et pas seulement quand votre présence à ses côtés est dans son intérêt, vers quelqu’un qui s’intéresse à vous sans rien attendre en retour et qui vous accorde une place importante dans sa vie.
Finalement, c’est simple ; la personne qui vous mérite, c’est celle qui, ayant la liberté de choisir, se rapproche de vous, vous apprécie,
vous consacre du temps et pense à vous
Le manque de temps n’existe pas, contrairement au manque d’intérêt
On dit que le manque de temps n’existe pas, contrairement au manque d’intérêt. En effet, quand les gens aiment vraiment, l’aube devient le jour, le mardi devient le samedi et un moment devient une opportunité.
On dit aussi que plus on attend des autres, plus on est déçu et plus on souffre. Ainsi, on doit revoir nos attentes et nous dire qu’on ne doit rien attendre de personne, mais tout de nous-même.
Car les espoirs et les attentes sont souvent (pour ne pas dire toujours) à l’origine des échecs émotionnels ;
si les autres ne sont pas présents, voyez alors ça comme un manque d’intérêt.
Dès lors que l’on n’approuve pas les actes ou les propos des autres, on souffre. Et la souffrance émotionnelle fonctionne exactement de la même façon que la souffrance physique.
Nous nous devons alors d’accorder au mal-être psychologique toute l’importance qu’il mérite.
Quand on a de forts maux d’estomac ou une migraine constante, on ne l’ignore pas.
Alors, pourquoi devrions-nous ignorer la souffrance émotionnelle ?
On ne peut pas laisser le temps la guérir sans rien faire de plus, on doit travailler sur elle et en tirer des leçons, tout comme on arrête de manger du chocolat à partir du moment où on découvre qu’il est la cause de nos maux d’estomac.
C’est très important car les gens ont tendance de croire, à tort, que le mal-être psychologique est un signe de faiblesse, mais aussi que le temps pansera les blessures émotionnelles sans qu’il faille au préalable « les désinfecter », ni avoir recours à un bandage ou un plâtre pour éviter les saignements.
Valorisez-vous et aimez-vous
Consacrez du temps aux gens qui le méritent et qui vous font vous sentir bien. Ne mendiez pas l’attention, l’amitié ni l’amour de personne. Quiconque vous aime vous le démontrera tôt ou tard.
Si vous vivez dans une situation d’injustice émotionnelle aussi alarmante, n’oubliez pas :
N’appelez pas ceux qui ne vous appellent pas et que ni répondent pas à vos appels. Ne cherchez pas à passer du temps avec quelqu’un à qui vous ne manquez pas, et inversement, si quelqu’un ne vous cherche pas à passer du temps avec vous, il ne doit pas vous manquer.
N’attendez pas quelqu’un qui ne vous attend pas, valorisez-vous et arrêtez de mendier et de quémander de l’amour.
En effet, comme nous l’avons dit précédemment, l’amour doit être démontré et ressenti, mais jamais imploré. Votre tendresse doit être réservée à ceux qui vous aiment et qui vous comprennent sans vous juger.
Et surtout, n’oubliez pas la valeur de votre sourire devant le miroir, aimez-vous et valorisez-vous pour tout ce que vous êtes, et pas pour ce que quelqu’un qui ne vous mérite pas vous fait comprendre.
Aimez-vous, et rendez-vous compte que le fait que quelqu’un vous néglige ne veut pas dire que vous ne deviez pas faire l’impossible pour vous entourer de personnes qui apprécient votre présence dans leur vie.
Source : https://nospensees.fr/ne-mendiez-lattention-autres-amour/
Le 18/07/2017

Nous devons laisser partir les personnes qui n’ont rien fait pour rester
Nous devons laisser partir les gens qui n’ont jamais rien fait pour rester, ces personnes dont les sentiments sont temporaires et pour qui vous avez investi du temps et des illusions. Cela demande beaucoup de courage, mais il ne faut pas le voir comme une fin, plutôt comme le début de quelque chose de nouveau.
Qui ne s’est pas déjà senti obligé de fermer une étape de sa vie ? On appelle parfois cela «refermer le cercle.»
Néanmoins, au-delà de donner l’image de quelque chose qui se ferme, cette idée de circularité avec un début et une fin, nous fait penser à une entité qui ne se termine jamais, comme un serpent qui se mord la queue ou de récurrence éternelle.
Nous devons voir cette étape de la vie comme une ligne sur laquelle on avance, et sur laquelle on circule à mesure que l’on grandit.
Pour grandir, on se détache de certaines choses pour en acquérir de nouvelles. La vie est une avancée imparable qui nous submerge et qui nous coupe le souffle.
Rien ne sert de rester échoué sur quelque chose ou quelqu’un qui nous laisse couler au fond de l’eau comme une pierre tombée dans le puits.
Ceux qui ne nous voient pas, ceux qui nous font du mal et qui ébranlent notre personne, portent atteinte à notre évolution.
On met parfois du temps à s’en rendre compte, mais le mal-être est quelque chose que personne ne peut dissimuler, car c’est douloureux, ça nous affaiblit et nous éteint. Dans la vie, il arrive un moment où il faut laisser aller…
Il faut laisser partir ceux qui vous ont abandonné
Le fait de fermer une étape de notre vie ne signifie pas seulement dire au revoir à la personne qui partageait notre vie, par une prise de décision ou dans un acte de bravoure.
Parfois, ce n’est pas vous qui abandonnez, mais l’autre qui vous a abandonné. Dans ce cas, l’idée de lâcher prise, d’accepter cette rupture et d’avancer à nouveau, devient vitale.
- Il faut laisser partir la personne qui nous a abandonné, sous peine de rester enchaîné à d’innombrables émotions négatives qui ne feront qu’empirer de jour en jour.
- Il faut du temps pour fermer ce cercle de notre vie dans lequel existe encore la douleur déchirante de l’abandon.
Il est important de faire le deuil, de pleurer, de se reprendre et, plus tard, d’accepter ce qui s’est passé jusqu’à atteindre le pardon.
Quand vous vous retrouverez libéré grâce au pardon, vous vous sentirez plus léger pour laisser aller en toute sérénité. - Un abandon est la rupture d’un lien, et nous devons donc «retourner» vers nous-même.
- Jusqu’à récemment, ce lien se nourrissait de l’amour porté à cette relation. Maintenant que le cordon ombilical a été coupé, nous avons besoin de nous retrouver et de prendre soin de nous, pour renforcer ce lien avec notre estime de soi et aller de l’avant.
- N’alimentez pas la nostalgie, ne vous concentrez pas sur votre passé car le passé n’existe plus.
N’oubliez pas que les gens qui vivent de la nostalgie ne font rien de plus qu’alimenter la souffrance et «s’enchaîner», en idéalisant un passé tout en perdant leur présent.
Il faut laisser partir sans rancœur
Celui qui alimente la colère, la rancune et le ressentiment se retrouve prisonnier de celui qui lui a fait du mal. C’est aussi simple et désagréable que cela.
Celui qui provoque votre colère et qui attire tout votre mépris fait de vous un éternel prisonnier de vos émotions négatives.
Il est difficile de pardonner. On pense parfois que lorsqu’on pardonne, on renonce à soi-même, mais cette idée est très éloignée de la réalité.
Pour pardonner, il faut avoir confiance en soi. Personne n’est aussi fort que celui qui est capable d’accorder son pardon à ceux qui lui ont fait du mal, car il montre à son tour qu’il a surmonté sa peur, qu’il n’a plus peur de l’ennemi et qu’il se sent plus libre.
Se détacher de la rancœur et de la colère nous fait revenir à notre état initial, notre cœur s’assainit de nouveau et laisse de côté ces émotions négatives.
C’est uniquement à ce moment-là, que l’acte de «laisser aller» se transforme en quelque chose de plus simple et libérateur.
N’accordez plus de temps aux personnes qui ne le méritent plus, à celles qui n’ont rien fait pour rester à vos côtés. Ouvrez-leur la voie et offrez-leur la liberté, laissez-les partir. Elles ne valent pas la peine que vous luttiez à contre-courant, car toute porte qui se ferme est une opportunité qui s’ouvre.
Source : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/laisser-partir-personnes.html
Le 16/07/2017

Lorsque vous n'avez plus d'attentes, votre vie change !
J’aime agir de manière simple face à la vie, face à ma vie. Une de mes occupations quotidiennes depuis quelques jours consiste à prétendre libérer la conscience de mes illusions ou de mes attentes éternelles, et tout ce que leur présence et leur existence peuvent générer dans ma vie.
Je me suis rendu compte que j’employais une grande quantité de mon énergie à m’imaginer dans une situation future que je désirais. Que je me concentrais bien trop sur le lendemain.
J’ai donc pris la décision de cesser d’attendre, de ne plus rien attendre de moi. Et lorsque l’on fait ce choix, notre cœur pousse un soupir de soulagement et notre âme commence à vivre véritablement.
En règle générale, nous sommes focalisés sur la manière dont nous devons vivre, sans nous rendre compte que nous nous conditionnons et que nous ne vivons pas réellement.
Nous emprisonnons notre âme et nous la mécanisons.
J’ai donc décidé de retenir toutes les pensées qui tournaient autour de moi, autour de toutes les attentes que j’avais vis-à-vis de mon existence. En résumé, toutes mes illusions.
J’ai décidé d’arrêter de me créer des expectatives et de vivre uniquement à travers elles. Pour mieux me concentrer sur ce qui se passait dans ma vie au quotidien, pour profiter de tout ce que j’expérimente, au lieu de passer mon temps à attendre.
“Ce qui est passé n’est plus, ce que vous attendez est absent, mais le présent est vôtre.»
-Proverbe arabe-
Cessez d’attendre quelque chose des autres
J’ai également décidé de cesser d’attendre quelque chose des autres. Que les personnes qui nous entourent nous valorisent, que notre partenaire nous comprenne, que nous nous comprenions nous-mêmes et que les autres aient confiance en nous, en notre potentiel et en notre savoir-faire ne sont pas des choses faciles. J’ai appris que le plus important était de croire en moi.
Si je fais quelque chose, je dois le faire parce que j’en aie véritablement envie, pas parce que j’attends que cela produise un quelconque changement.
Ne courez pas après l’argent dans votre quotidien
Auparavant, j’attendais de recevoir d’importantes sommes d’argent comme la conséquence des opportunités professionnelles que j’espérais avec beaucoup d’appétit.
Je me suis rendu compte que plus je me concentrais sur le matériel, moins je vivais la vie que je voulais vivre.
J’ai alors accepté de bon cœur tout ce que j’avais déjà et le fait que je n’aie pas besoin de plus pour me sentir bien avec moi-même, ou pour être heureux.
Je me suis aperçu que je ne profitais pas véritablement des moments que je vivais, car je me focalisais uniquement sur le futur, sur le fait de gagner toujours plus d’argent et de combler mes attentes.
Je perdais en réalité mon temps, car je ne me concentrais pas sur l’essentiel : l’instant présent.
Cessez d’attendre que tout soit parfait
Pourquoi vouloir sans cesse que tout soit parfait ? En réalité, en réfléchissant ainsi, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas ressentir une véritable paix intérieure.
Ce sentiment que nous dissimulons tous au fond de notre âme et dont nous disposons depuis notre naissance. Nous avons tous la chance d’être des personnes uniques et extraordinaires.
Si vous cessez d’attendre que tout soit parfait, vous n’allez plus dépendre de votre entourage pour devenir la personne que vous êtes réellement.
Vous atteindrez plus facilement un état de sérénité et d’équilibre intérieur. Ce que personne ne doit avoir le pouvoir d’altérer. La perfection n’existe pas, j’ai cessé d’essayer de l’atteindre.
Ne pensez plus au lendemain
Si nous réfléchissons ainsi, c’est parce que nous avons peur de ne pas pouvoir surmonter toutes les choses dont nous avons peur et qui peuvent nous arriver.
J’ai donc commencé à me faire à l’idée de me dire à moi-même que ce qui doit se produire se produira, et que je dois toujours en tirer le meilleur.
Nous avons tous des projets. Je me suis aussi fixé des objectifs incroyables, mais lorsque nous valorisons uniquement notre vie en fonction des grandes opportunités que nous pourrions avoir, nos projets deviennent vite des moyens de comparaison avec les autres.
Les attentes que nous avons nous coûtent énormément d’énergie et nous obligent à nous focaliser sur quelques chemins en particulier, au lieu de nous permettre de voir toute l’étendue de l’horizon qui s’offre à nous. Notre esprit devient alors totalement concentré sur le «comment» et non pas sur le «pourquoi».
J’ai toujours été en attente de quelque chose. J’ai toujours construit dans mon esprit une suite d’événements idéale qui me permettrait d’atteindre tous mes objectifs.
Cette pensée, au lieu de m’aider au quotidien, ne m’a apporté qu’une pression terrible qui m’obligeait à accomplir tous mes objectifs, avec le devoir de ne rien oublier.
Mon corps tout entier était tourné vers la crainte du lendemain et vers toutes ces choses que je devais mettre en place, sous peine d’échouer. Tout cela me provoquait d’incroyables angoisses.
Tout cela parce que je savais pas comment atteindre tous les objectifs que je m’étais fixé, parce que je ne pouvais pas combler toutes mes attentes. Mais, vous savez ce qu’il y a de plus drôle ?
Dès que j’ai cessé de penser à cette série mécanique que je devais mettre au point, j’ai commencé à avoir des réponses à mes questionnements les plus profonds et des idées exceptionnelles qui m’ont permises d’aborder la vie de manière plus simple.
J’étais fatigué psychologiquement et physiquement à cause de tout ce processus mental que je viens de décrire. J’étais sans cesse en train de me préparer pour un marathon éternel, qui n’emportait en moi que des déceptions.
J’étais coincé dans un paradoxe : plus je désirais quelque chose, plus je dépensais mon énergie vitale dans le processus qui devait me permettre de l’atteindre. C’est absurde, non ?
Après avoir mis fin à cette spirale négative, et m’être mis en accord avec tout ce dont mon âme et mon cœur avaient besoin, j’ai pu commencer à vivre véritablement ma vie comme un don du ciel.
J’ai commencé à valoriser toutes les choses que l’existence m’apporte et que je ne parvenais pas à accepter auparavant, car j’étais sans cesse en train d’essayer de répondre à la question «Comment vais-je y parvenir ?», au lieu d’essayer concrètement.
Tout ce que je viens de vous raconter peut se résumer comme ceci : j’ai cessé d’essayer de contrôler tout ce qui se passait dans ma vie et j’ai décidé de voir venir les choses, de ne plus avoir d’attentes.
L’existence dispose de son propre rythme, à la fois simple et inaltérable. Lorsque nous apprenons à l’accepter, nous pouvons commencer à en profiter et à ne plus vivre dans une attente éternelle, qui ne nous apporte finalement que du malheur.
“Faites confiance au temps, qui offre souvent les issues les plus douces aux plus amères difficultés.»
-Miguel de Cervantes-
Source VIE CHANGE : http://nospensees.fr/
Le 16/07/2017

7 signes prouvent que vous êtes dans une relation à très long terme
Selon les psychologues, ces 7 signes prouvent que vous êtes dans une relation à très long terme
Pourquoi certaines relations durent tandis que d’autres s’éteignent? Quel est l’ingrédient secret qui fait qu’une relation dure plus longtemps?
Chaque relation est particulière et unique en son genre. Deux personnes qui s’unissent dans l’amour et le respect, possèdent des possibilités infinies. En général, il y a des traits généraux que toutes les relations romantiques durables et productives ont.
Le psychologue John Gottman et Nan Silver ont étudié le fonctionnement psychologique de certains couples pour répondre à cette question. Le résultat essentiel est le suivant : c’est le bonheur partagé, le plaisir d’être ensemble, bien plus que l’absence de conflit qui font durer un couple.
Vos liens peuvent être un peu différents que ceux décrits ci-dessous, mais toutefois, si vous regardez de plus près, vous verrez que chaque différence est de nature superficielle.
Dans tous les gestes de compassion et d’amour authentique, se trouvent des vérités simples mais puissantes. La prononciation peut varier, mais la signification est similaire.
Voici les 7 signes prouvent que vous êtes dans une relation à très long terme :
Vous ne vous ignorez jamais l’un l’autre
Je ne puis trop insister sur l’importance d’accorder une attention particulière à son partenaire et d’honorer ses besoins. Plus vous êtes conscient de la façon dont vous interagissez avec votre partenaire, plus l’appréciation et la confiance vont augmenter. Si vous notez quelque chose de nouveau au sujet de votre partenaire, dites-le lui! Ces mêmes observations et les compliments qui devraient régulièrement ponctuer votre communication permettront d’établir les bases d’une coopération entre vous deux afin d’exprimer des sujets plus graves ou sérieux.
Au fil du temps qu’on passe ensemble, la communication peut se durcir. Il y a beaucoup d’attentes et d’hypothèses qui s’accumulent en des non-dits. L’exemple du couple de vieux mariés qui n’a plus rien à se dire n’est pas une éventualité absolue. Peu importe la façon dont un comportement ou un modèle est ancré ou fiable, ne prenez pas la prévisibilité comme une évidence. Être en mesure de remarquer les petits changements chez l’autre vous aide à la fois à changer et à grandir.
Vous êtes courtois l’un envers l’autre
Vos discussions se déroulent dans une atmosphère cordiale et amicale. Vous traitez votre partenaire comme votre égal. Lorsque vous parlez à votre bien aimé d’une façon qui reflète le respect, cela favorise la création de liens durable.
Il y a un fort sentiment de respect mutuel
Au-delà du respect, les manières et la fréquence de vos expressions sont tout aussi importantes, si ce n’est plus. N’hésitez à dire à votre conjoint que vous respectez ses talents ou sa personnalité.
Vous ne devez pas attendre une grande occasion ou que l’autre fasse quelque chose pour vous. Dites-lui comment vous vous sentez dès que vous en avez l’occasion !
Vos disputes ne sont pas agressives ou méprisantes
Chaque couple se dispute, c’est une chose qui est tout aussi naturelle qu’inévitable. La façon dont vous exprimez tous les deux vos pensées et vos sentiments est le fondement même de votre relation. En période de stress ou de désaccord, l’importance de toutes les expression est amplifiée.
Une relation saine et affectueuse ne rentrera dans une dispute pendant très longtemps. Eventuellement, les parties concernées ressentiront l’envie de rapprochements physiques, et d’intimité. Ils mettront leur orgueil de côté et reconnaîtront leur faute et la nécessité des compromis. Quand ils se disputent, ce n’est pas dans le but de blesser leur conjoint, car il ne s’agit là de rien de plus qu’un malentendu.
Aucun d’entre vous ne critique ou ne dégrade l’autre
Dans les relations qui sont vouées à durer, il n’y a pas de critiques ou de jugements inutiles. Si une action ou une intention n’est pas productive ou saine, on la fait clairement savoir avec amour et sans jugement.
Des conseils sont offerts, avec compassion, et non avec un désir de rabaisser l’autre ou de se sentir supérieur. Chaque acte qui est effectué par un membre du couple est conscient et sert à la durabilité des avantages mutuels.
Il n’y a pas d’animosité l’un envers l’autre
Vous reconnaissez vos sentiments mutuels et savez être à l’écoute des frustrations de chacun. Vous êtes conscients que le silence n’est pas la meilleure solution pour faire abstraction de ce que votre partenaire a à dire, surtout après une confrontation.
Vous grandissez ensemble, mais vous restez deux individus à part entière
Une relation forte et profondément enracinée n’implique pas une relation de dépendance. Vous apprenez tous les deux de la complexité et des besoins de l’autre au fil du temps.
Alors que de nouvelles méthodes sont consacrées à valoriser vos désirs, cela n’inclut en aucun cas la nécessité d’exercer une sorte de pouvoir sur l’autre. Vous allez tous deux créer une incroyable structure de soutien l’un pour l’autre, sans jamais sacrifier l’indépendance. Et cela intègre la diversité et la variance de deux personnes uniques et avec des traits distincts travaillant vers un objectif commun. C’est le type de comportement qui rend une relation plus stable et plus durable.
« L’amour n’a pas à être parfait; il n’a qu’à être vrai. »
Sandra Véringa - http://www.espritsciencemetaphysiques.com/psychologues-relation-long-terme.html
Le 16/07/2017

De meilleures relations grâce à la méditation
Texte écrit par : Natalie (Blogeuse de "Carnets de Vie")
Maintenant que je suis rendue dans ma quarantaine, je sais que le bonheur se trouve à l'intérieur de nous. Qu'il n'est pas tout blanc et qu'il contient toutes la gamme du spectre des couleurs. Donc, même s'il signifie la paix et le bien-être, il n'est pas exempte de souffrance. C'est plutôt notre façon d'aborder les aléas de la vie qui nous aidera à l'apprivoiser et à le conserver. De plus, il faut comprendre qu'il vient de nous mais, qu'il se multiplie quand on le partage avec les autres. Une fois trouvé, même s'il peut parfois paraître moins briller, il reste toujours avec nous et ce qui peut justement affecter sa luminosité, c'est la peur de le perdre. Alors, prenez votre courage à deux mains et communiquez-le aux autres pour le voir augmenter et devenir un rayonnement flambloyant.
Pour reconnecter avec le bonheur et le passer aux autres, la technique Ho'oponopono nous aide à accueillir tout ce que l'on est pour ensuite se débarrasser du superflu qui ne nous sert plus. J'utilise ce procédé à la fin de chacune de mes méditations quotidiennes et j'en ai toujours retiré de grands bienfaits. Mais, il m'arrive de temps à autre, d'avoir des besoins plus précis du côté relationnel et d'utiliser un exercice de plus. C'est une méditation beaucoup moins profonde, mais assez forte pour rétablir certains aspects de nos relations. Elle nous permet de nous déconnecter de personnes dont on n'a plus besoin aussi bien que de redresser ou de ranimer des relations qui fonctionnent moins bien. C'est ainsi que nous pouvons reprendre possession de l'énergie investie dans des rapports précédents pour la réinvestir dans quelque chose de plus constructif.
Voici, pour vous, l'exercice en question :
- Allongez-vous dans un endroit calme et confortable et fermez les yeux.
- Visualisez-vous flotter au-dessus de votre enveloppe corporelle et connectez-vous à votre moi supérieur.
- Imaginez en dessous de vous la personne avec qui vous avez le problème.
- Racontez mentalement, dans tous ces détails, la situation que vous voulez améliorer et communiquez bien votre état émotionnel vis-à-vis celle-ci. Prononcez les éléments importants de cette relation, ceux qui vous tiennent vraiment à coeur, puis remerciez-vous pour tout le bien que vous avez reçu dans votre vie et pour toutes les opportunités que cette relations vous a, malgré tout, apportés.
- Commencez une conversation avec la personne qui se trouve '' mentalement '' en face de vous. Écoutez-la attentivement et soyez à l'affût de tout renseignements qu'il pourrait vous transmettre, que ce soit en mots ou en images.
- Faites dialoguer cette autre personne avec votre vous-même qui est connecté avec votre moi supérieur. Continuez la conversation jusqu'à ce que tout soit clair et que tout ce qui avait à dire soit dit.
- Visualiser et consentez à la lumière d'amour et de guérison d'entrer à travers votre chakra spirituel, situé au-dessus de votre tête, et laissez-la entrer et remplir tout votre corps.
- Quand votre corps débordera de cette lumière, laissez-la couler de votre coeur jusqu'à celui de l'autre personne.
- Finalement, visualisez une épée de lumière et prenez-la de votre main la plus habile pour trancher tous les liens qui vous unissent ensemble.
- Envoyez votre énergie vers l'autre personne afin qu'elle l'enveloppe de sa bienfaisance puis, reprenez-la doucement. Puis, laissez l'autre personne se dissiper lentement.
- Déconnectez-vous de votre moi supérieur et reprenez lentement conscience de votre corps.
- Prenez conscience de l'énergie qui circule dans votre ventre et laissez-la s'en retourner vers la terre. De cette façon, votre énergie sera recentrée et enracinée.
Pour ceux qui connaissent moins la technique Ho'oponopono, il est important de préciser qu'elle vous apporte toujours ce dont votre vrai moi a de besoin et pas nécessairement ce que vous désirez. Il faut faire confiance à la vie et à ce qu'elle nous apporte ; notre moi supérieur connait notre mission spirituelle. Par conséquent, accomplissez cet exercice en y mettant de la bonté, de la bonne volonté tout en restant disponible et en bénissant votre compagnon de travail intérieur. Attention aux charges négatives des relations en cours et replacez-les toujours avec ce qu'il y a de plus positif, de plus dynamique et encourageant, les énergies positives détruisant celles plus négatives.
Somme toute, cette petite méditation peut faire énormément de bien et replacer beaucoup d'éléments quand vient le temps de travailler avec nos relations. J'aime bien l'utiliser ne serait-ce que pour faire le point avec moi-même et mieux comprendre où j'en suis rendue avec les personnes personnes que je côtoie. Elle me permet d'avoir un temps d'arrêt et de voir mes relation d'un côté beaucoup plus positif et rien que pour cette raison, le temps investi pour l'exercice en vaut le coup. Sur ce, je vous souhaite de belles relations, remplies d'amour et de partage.
Le 15/06/2017

Plus l’armure est épaisse, plus l’être est fragile
Article posté par Vanessa sur mon groupe "Guidances et Soins énergétiques"
Être une personne fragile suppose d’avoir une sensibilité particulière et d’être protégé par une carapace, qui se pare de nouvelles couches face à une nouvelle déception ou un sentiment de frustration.
Même la personne la plus sensible peut devenir très froide lorsqu’elle se voit menacée par une situation qu’elle ne se sent pas capable de dépasser.
Il y a des situations qu’il nous est difficile d’affronter, d’assumer et de comprendre, comme les situations d’abandon, de rejet, de mépris, de culpabilisation etc.
Dans les situations où nous nous sentons particulièrement vulnérables, nous effectuons un repli afin de nous protéger. C’est quelque chose de fondamental qui nous aide à préserver notre intégrité.
Le caractère et le tempérament de chaque personne a une influence sur son comportement face à ce type de situations qui provoquent des douleurs émotionnelles.
C’est pour cela qu’il y a des personnes qui s’exposent à ce genre de situations douloureuses sans se protéger, avec une certaine tendance au masochisme, et qui finissent par être sérieusement meurtries et blessées.
A l’inverse, d’autres personnes sont prévoyantes : lorsqu’elles anticipent une telle situation, selon ce qu’elles ont vécu avant, elles sont capables de dresser des barrières et de devenir imperméables et indifférent es à n’importe quelle émotion ou sentiment.
“Sans aucun doute, votre carapace vous protège de la personne qui veut vous détruire. Mais si vous ne la laissez pas tomber, elle vous isolera aussi de la personne qui peut vous aimer.”
Être fragile ne signifie pas être faible
Les deux types de personnes décrites précédemment se trouvent dans les pôles différents, même si elles toutes deux sont dépendantes de leur fragilité.
Se lancer dans le vide n’est pas une option saine, tout comme se retrancher de ses sentiments pour s’insensibiliser.
La fragilité est souvent liée et confondue avec la faiblesse : être fragile m’indique l’intensité de mes émotions, ma sensibilité à expérimenter mes sentiments et la difficulté que j’ai à me montrer tel que je suis par peur que l’on me blesse.
Être fragile peut signifier être fort face aux circonstances, avancer et conquérir ses propres peurs.
Cependant, on ne se montre pas sensible, même si intérieurement, on souffre et on se sent seul.
On se présente comme étant fort, avec une armure sur le dos, faisant croire que l’on n’est pas affecté, alors que la réalité nous affecte tellement que l’on ne peut plus le supporter.
Nous sommes capables de tester notre force lorsque nous continuons à avoir confiance malgré les trahisons, quand nous avançons malgré nos peurs et notre tristesse, et quand nous montrons notre vulnérabilité et notre sensibilité à qui le mérite.
Nous montrer tels que nous sommes
Quand nous réprimons nos émotions, quand nous dressons des murs face à tout ce que l’on ressent, nous permettons aux autres de nous voir uniquement de manière superficielle.
Pouvons-nous ainsi nous connaître tels que nous sommes ? Leur donnons-nous l’opportunité de nous connaître véritablement ?
Ajouter des couches par-dessus notre armure a des conséquences : nous perdons qui nous sommes. Nous vivons obsédés par la peur, dans le but d’éviter à tout prix la douleur.
“Si je veux me connaître moi-même, tout mon être, la totalité de qui je suis et pas seulement une ou deux couches, il est évident que je ne dois pas condamner, je dois rester ouvert à chaque pensée, à chaque sentiment, à tous les états de moral, à toutes les inhibitions.”
Quand nous sommes particulièrement sensibles, nous nous confrontons au monde en développant plusieurs profils, différents selon notre caractère : les timides et les honteux, les renfermés, les complaisants, les protecteurs, ceux qui sont toujours présents pour les autres etc.
D’une certaine manière, ce sont tous les masques grâce auxquels nous nous protégeons, en adoptant un rôle déterminé. Nous évitons ainsi, dans la mesure du possible, de parler de nous-même et d’entrer dans qui nous sommes réellement.
Apprendre à se connaître en acceptant ses émotions
Il est évident que vous sentirez la trahison à nouveau, que vous aurez mal une nouvelle fois et que les cicatrices de vos blessures se rouvriront un jour.
C’est quelque chose que vous ne pouvez pas éviter car cela fait partie de la vie même, et de notre passage sur terre.
Si vous souhaitez vraiment la vivre, apprenez à vous connaître et à vous connecter aux autres.
Votre insensibilité, votre froideur, votre armure, la carapace et les murs que vous avez levés ne sont pas la solution.
Vous cacher en fusionnant avec les autres est une «auto-duperie», un rôle que vous endossez pour vous sentir en sécurité. Tout est faux, c’est un subterfuge qui vous empêche de vous reconnaître.
Nous anesthésions notre sensibilité en lui empêchant de s’exprimer car quand dans le passé, nous avons eu la sensation d’avoir rencontré la personne avec qui la partager, nous avons été trahi.
En nous ouvrant, nous avons perdu notre propre chemin et amour. Pour pouvoir nous accepter, nous devons alors construire un amour plus réel.
Ce processus est compliqué car il nous demande de reconstruire notre identité en faisant un pas en avant, en apprenant à explorer et à reconnaître la sensibilité que nous avons occultée avec des verrous fermés à double tour.
Si nous nous exposons plus, c’est vrai qu’il y a plus de risque que l’on nous blesse car ces changements supposent une transformation dans la relation à l’autre personne et dans les rôles établis.
Les déceptions que nous traversons, les nôtres et celles des autres, nous aident à voir plus clairement avec quel type de personnes nous voulons être.
Nous les choisissons à travers des questions plus profondes, comme les valeurs, l’honnêteté et l’authenticité.
Finalement, ce trajet qu’est la vie a ses apprentissages à chaque pas que nous faisons. En laissant se manifester nos émotions, aussi douloureuses soient-elles, nous rendons la rencontre avec nous-même plus facile, ainsi que notre connexion profonde avec le reste du monde.
Le 27/05/2017

Comment être en bonne santé, comment aller mieux !
Faites les choses qui vous apportent de la joie, le sentiment de bien utiliser sa vie.
Soyez attentif à vous-même et à vos besoins.
Laissez partir toutes les émotions négatives que vous pouvez trouver en vous-même.
Cultivez dans votre esprit des images positives. Donnez-vous des buts enthousiasmants.
Voyez ce que vous voulez vraiment faire de votre vie. Trouvez des moyens d'exprimer votre amour.
Aimez-vous vous-même et aimez les autres.
Créez des relations pleines de jeux , d'amusement et d'amour. Guérissez toutes les relations traumatisantes de votre passé, en particulier avec vos parents et vos proches.
Prenez la décision de vous consacrer au bien-être et au bonheur.
Acceptez-vous vous-même et acceptez tout ce qui se produit dans votre vie comme une occasion de grandir et de progresser.
Apprenez à retirer ce que vous pouvez de chaque expérience.
Allez de l'avant avec votre sens de l'humour !
Ecrit par Christian Tal Schaller
Extrait du livre Méta médecine : la guérison à votre portée
Le 27/05/2017

Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles.
Vous pouvez les appeler : Travail - Famille - Santé - Amis - Esprit .
Vous jonglez avec ces balles.
Vous comprendrez vite que le travail est une balle en caoutchouc ; si vous la laissez tomber, elle rebondit.
Mais les quatre autres balles, Santé - Famille - Amis - Esprit, sont en verre. Si vous en laissez tomber une elle va, à coup sûr, rester par terre, à vos pieds, se fendre, s'abîmer ou même être brisée, fracassée, détruite. Elle ne sera plus jamais la même.
Vous devez comprendre cela et être vigilant pour maintenir un équilibre entre chaque domaine de votre vie.
Comment ?
Ne sous-estimez pas votre valeur en vous comparant aux autres. C'est parce que nous sommes tous différents que chacun de nous est spécial.
N'établissez pas vos buts en fonction de ce que les autres jugent important. Il n'y a que vous qui sachiez ce qui est important pour vous.
Ne considérez pas comme acquise les choses les plus proches de votre coeur. Accrochez vous à elles, comme si votre vie en dépendait. Sans elles votre vie n'a pas de sens.
Ne laissez pas votre vie vous glisser entre les doigts, en vivant dans le passé ou le futur. En vivant une journée à la fois, vous vivez TOUS les jours de votre vie.
N'abandonnez pas quand vous avez encore quelque chose à donner. Rien n'est jamais perdu tant que vous essayez.
N'ayez pas peur d'admettre que vous n'êtes pas parfait. C'est le fil fragile de notre imperfection qui nous relie les uns aux autres.
N'ayez pas peur de prendre des risques. C'est en prenant des risques qu'on apprend à être courageux.
Ne fermer pas votre vie à l'amour en disant que c'est imposible à trouver. Donner est la façon la plus rapide de recevoir l'amour.
Le moyen le plus rapide de perdre l'amour, c'est de le retenir trop fort et le meilleur moyen de garder l'amour, c'est de lui donner des ailes.
Ne traversez pas la vie en courant si vite que vous en oubliez, non seulement d'où vous venez, mais aussi où vous allez.
N'oubliez pas que le plus grand besoin émotionnel d'une personne est de se sentir apprécié.
N'ayez pas peur d'apprendre. Le savoir n'a pas de poids, c'est un trésor que vous pouvez emmener partout avec vous.
Faites attention à ne gaspiller ni le temps ni les mots. Ni l'un ni l'autre ne peuvent êtres récupérés.
La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas.
Hier c'est de l'histoire.
Demain est un mystère.
Aujourd'hui est un cadeau.
C'est pour cela qu'on l'appelle le présent ".
Ce texte a été écrit par Brian DYON
Le 27/05/2017

Tant qu'on refuse de pardonner ...
Article posté par Vanessa dans mon groupe "Guidances et Soins énergétiques"
Tant qu’on refuse de pardonner, on maintient volontairement un lien très fort avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.
Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons notre capacité à aimer véritablement. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.
Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.
Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.
Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.
Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner tant que justice n’a pas été rendue, selon lui. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement.
Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas. Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux. C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?
Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?
J’ai coaché des milliers de personnes dans ma vie. Le pardon est un thème central de la majorité des démarches d’accompagnement. Et je n’ai JAMAIS rencontré quelqu’un qui avait regretté d’avoir pardonné.
Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !
Et pardonner ne signifie pas renouer avec qui nous a fait mal.
Quand on pardonne, pour de vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.
Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous. Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.
Et bien c’est exactement ce qui se produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?
Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.
Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot : PARDONNEZ !
Le 10/05/2017

Acceptez les circonstances extérieures à vous.
Acceptez et honorez le passé.
Acceptez les situations que vous ne pouvez pas changer.
Acceptez et prenez votre responsabilité à propos de ce que vous pouvez changer.
Autorisez vous à agir pour atteindre vos objectifs.
Soyez pleinement conscient de votre pouvoir d'action et Agissez !
Choisissez ce qui vous motive, ce que vous aimez.
Choisissez les images, la musique, les films qui vous inspirent.
Choisissez les mots qui vous dynamisent et donnent de l'entrain aux autres.
Choisissez lesémotions positives, la joie, l'enthousiasme, l'amour, les croyances positives qui vous poussent à réussir.
Choisissez votre comportement, vos pensées, vos façons d'être et de faire,
et si vous n'obtenez pas ce que vous voulez, adaptez vous, changez de méthode et réessayez.
Tenez bon ! Continuez, persévérez, restez motivé.
Suivez votre plan et ajustez vos actions en fonction de vos résultats.
Dépassez votre ego.
Renoncez aux fausses excuses.
Éliminez la procrastination et les mauvais prétextes de vos attitudes.
Chassez les pensées négatives de votre esprit.
Tenez vos promesses.
Lancez une pandémie d'enthousiasme autour de vous et motivez les autres.
Amusez-vous, ayez confiance et soyez grand !
Innovez ! Inventez votre futur.
Imaginez d'autres façons de faire, d'autres façons de vivre.
Inventez votre bonheur.
Visualisez précisément ce que vous voulez.
Transformez chaque instant de votre quotidien en une nouvelle étape vers vos objectifs.
Investissez en vous même.
Laissez l'intuition et l'inspiration vous rendrent visite souvent et notez les nouvelles idées.
Observez ce qui se passe autour de vous.
Intéressez vous aux autres, au monde.
Faites le lien entre ce que vous observez et vos objectifs.
Investiguez et appréciez ce qui marche bien.
Découvrez d'autres perspectives, de nouvelles façons de percevoir le monde et d'autres façons d'agir.
Tendez l'oreille, ouvrez vos yeux et votre coeur. Osez !
Nourrissez votre mental et votre âme sans relâche.
Chérissez vos émotions et prenez en la maîtrise.
Développez vos ressources, vos compétences, vos talents.
Célébrez vos résultats même quand ils vous paraissent petits.
Cultivez les comme des graines pour votre avenir.
Nourrissez et faites grandir vos projets.
Dévoilez vous.
Partagez vos succès autour de vous.
Enrichissez vous de nouvelles connaissances, de nourriture spirituelle,
de nouveaux savoir faire et soutenez les autres pour qu'ils fassent de même.
Le 09/05/2017

Voici comment guérir vos blessures psychologiques
Article posté par Vanessa sur mon groupe "Guidances et Soins énergétiques"
Les blessures psychologiques se mettent en place durant notre enfance, entre notre conception et nos dix ans, à travers des expériences anodines ou douloureuses. Nous sommes tous blessés à des niveaux différents ; un même événement peut être vécu avec une charge émotionnelle différente selon la nature et le caractère de l’enfant. Nos parents ou d’autres figures parentales (grand-parents, oncles ou tantes, frères ou sœurs aînés, maîtres, professeurs, entraîneurs …) nous ont blessés sans le vouloir lorsqu’eux-mêmes ont été blessés enfants, ils répètent une chaîne de souffrance que nous pouvons décider de rompre.
Ces blessures conditionnent notre personnalité à travers ce que certains psychologues appellent le faux-self (construction de la personnalité basée sur des mécanismes de défense qui nous coupent de notre nature profonde). Si vous avez vécu étant enfant des événements émotionnellement marquants, sachez que ces blessures psychologiquesconditionnent votre vie dans la mesure où elles orientent vos choix, votre comportement et votre schéma affectif.
Les blessures psychologiques sont logées dans l’inconscient et nous poussent à vivre des situations qui nous mettent ensouffrance dans notre vie d’adulte afin que nous nous libérions de cette charge émotionnelle. La guérison commence par l’identification de nos blessures en fonction de leur origine chronologique, de la fausse croyance que nous avons développée en faux-self, de l’émotion associée ainsi que de l’aspect positif compensatoire.
Blessures psychologiques
Origine
Fausses croyances
Faux-self
Emotions
Positif
1° Rejet
Entre la conception et la naissance
Je n’ai pas droit à la vie
Fuite
Peur
Créativité
2° Abandon
Entre la naissance et 3 ans
J’ai besoin des autres pour exister
Dépendance affective
Détresse
3° Humiliation
Vers 8 mois
Je ne suis pas digne
Masochisme
Honte
Empathie
4° Trahison
Vers 3 ans
Je ne peux pas faire confiance aux autres
Contrôle
Colère
Bienveillance
5° Injustice
Entre 4 et 6 ans
Je doit être parfait pour être aimé
Rigidité
Indifférence
Perfectionnisme
1° La blessure psychologique du rejet
Le sentiment de rejet se crée entre la conception et la naissance. Il se développe chez les enfants qui n’ont pas été désirés par leur parents (retour de couche, grossesse non voulue, avortement impossible, viol etc …). L’enfant ne se sentant pas désiré, il va développer la fausse croyance «je n’ai pas droit à la vie». Ces personnes ne se sentent pas invitées à la fête de la vie et ne s’autorisent pas à profiter pleinement de leur existence, ils se sentent étrangers dans la vie.
Leur besoin d’être différent afin d’être rejeté par la norme les conduit à des comportements excentriques soit dans leur apparence physique soit dans leurs relations sociales. Le faux-self qui se met en place dans le caractère est la fuite. On les appelle les fuyants car ce sont des personnes qui ne font pas face aux problèmes mais les contournent. Le sentiment de rejet entraîne beaucoup de peurs dont celle de l’engagement dans les relations affectives. Le sujet peut aussi fuir les responsabilités d’adulte (travail, logement, stabilité matérielle) dans des drogues plus ou moins douces, l’alcool, le sexe, ou les jeux vidéos.
L’aspect positif des victimes de la blessure psychologique de rejet se manifeste dans la richesse de leur monde intérieur, leur créativité est abondante ainsi que leur capacité à vivre la solitude de manière sereine.
2° La blessure psychologique de l’abandon
Le sentiment d’abandon se crée entre la naissance et les trois ans de l’enfant. Ils se développent chez les enfants qui ressentent ou considèrent qu’ils n’ont pas eu tout l’amour et les soins nécessaires à leur développement psycho-affectif.
Le sentiment d’abandon se crée facilement dans la mesure où chaque enfant ne ressent pas l’amour de la même manière ; même si les parents donnent la même quantité d’amour à leurs enfants, l’un d’eux peut se sentir moins aimé sans raison objective ou suite à un changement effectif (la naissance d’un autre enfant, la séparation de l’enfant et la mère dans les premières 24 heures, une hospitalisation précoce, le placement chez les grand-parents, l’abandon réel d’un des parents …).
Le faux-self qui se met en place dans le caractère est la dépendance affective ;«j’ai besoin des autres pour vivre et exister». Une fois adultes, ces personnes ne vont bien que si leurs relations vont bien, elles n’aiment pas être seules et célibataires. Leur vie affective conditionne leur moral. Leur énergie vitale dépend de la qualité de leurs relations. L’abandonnique a besoin d’être constamment validé par le regard des autres.
L’aspect positif des victimes de la blessure psychologique d’abandon se manifeste dans leur manière d’être ; ce sont des personnes chaleureuses, tactiles, aimantes, sensuelles, très engagées dans les relations affectives.
3° La blessure psychologique de l’humiliation
Le sentiment d’humiliation se met en place vers huit mois, lorsque l’enfant prend conscience qu’il est autonome par rapport à sa mère et qu’il commence à marcher, à apprendre la propreté. Le sentiment d’humiliation peut être induit par une mère qui exige une propreté précoce alors que l’enfant ne voyait pas de honte à se salir.
La blessure psychologique se crée dès lors que le corps de l’enfant n’est plus respecté (maltraitance physique, morale, sexuelle) entraînant chez l’enfant la fausse croyance «je ne suis pas digne». Le faux-self qui se met en place dans le caractère est le masochisme ; dès l’école maternelle, ces enfants subissent les moqueries de leurs camarades et deviennent le souffre douleur des autres. Une fois adultes, ces personnes font passer les besoins de l’autre avant les leurs, elles ne se respectent pas et se cachent souvent derrière un surpoids, elles se sacrifient pour le bien-être des autres.
L’aspect positif des victimes de la blessure psychologique d’humiliation se manifeste dans leur capacité à être très serviables, empathiques, loyales en amitié, à réellement se soucier des problèmes des autres.
4° La blessure psychologique de trahison
Le sentiment de trahison se crée au moment de la mise en place du complexe d’Oedipe, c’est à dire vers les trois ans de l’enfant. Il se développe chez les enfants qui subissent tout acte de maltraitance physique ou morale (abus sexuel, violence, chantage, contrôle, manipulation, mensonges…).
Le sentiment de trahison peut se créer au moment de la séparation des parents lorsque le père ou la mère s’engage à prendre l’enfant un week-end sur deux et finit par ne pas tenir sa promesse sans aucune raison valable. L’enfant submergé par la déception va refouler les émotions de colère et frustration au profit de la tristesse.
Le faux-self qui se met en place dans le caractère est le contrôle selon la fausse croyance «je ne peux pas faire confiance aux autres».
L’aspect positif des victimes de la blessure psychologique de trahison se manifeste dans la force du mental ; ces personnes deviennent très entreprenantes, très indépendantes et masquent derrière leur contrôle une sincère bienveillance vis à vis des autres.
5° La blessure psychologique d’injustice
Le sentiment d’injustice se met en place entre la quatrième et la sixième année de l’enfant. Il se développe chez ceux qui considèrent ou ressentent que l’on ne les a pas laissé être eux-mêmes en les privant de leur spontanéité, de leur part d’insouciance, du plaisir de jouer.
Le sentiment d’injustice se crée facilement lorsque les parents responsabilisent trop tôt l’enfant (l’aîné qui doit surveiller le petit frère) ou sont trop exigeants (tu dois être sage, ne pas faire de bruit, avoir de bonnes notes, faire beaucoup d’activités extra-scolaires, être le meilleur dans le classement etc …).
Le faux-self qui se met en place dans le caractère est la rigidité selon la fausse croyance «je dois être parfait pour être accepté et aimé».
L’aspect positif des victimes de la blessure psychologique d’injustice se manifeste dans leur rigueur ; ce sont des sujets méticuleux, précis, perfectionnistes, rigoureux (ils deviennent souvent militaires, comptables, scientifiques). Leur quête étant la justice, ils ne lâchent rien, sont déterminés, procéduriers ou défenseurs de grandes causes.
Comment guérir vos blessures psychologiques ?
Suite à la lecture de ces descriptions, il est possible que vous vous identifiez à aucune de ces blessures psychologiques, à l’ensemble des blessures ou à une partie. En fait nous sommes souvent le mélange de plusieurs blessures même si notreblessure principale nous confronte régulièrement à des situations similaires (mécanisme de répétition). Par exemple, une personne ayant développé le sentiment d’abandon va obligatoirement attirer des personnes susceptibles de l’abandonner à nouveau afin de libérer la charge émotionnelle de détresse qui la manipule dans la croyance qu’elle a besoin des autres pour exister. De même, une personne dans le contrôle (fausse croyance : « je ne peux pas faire confiance aux autres) va attirer dans sa vie sentimentale ou professionnelle des partenaires susceptibles de la trahir.
Sachez que toutes les blessures psychologiques sont réversibles. Pour guérir vous devez savoir nommer la blessure qui vous fait souffrir et vous manipule au quotidien depuis votre inconscient. La première étape consiste à repérer l’événement qui dans votre histoire a crée telle ou telle blessure. Ensuite le travail se fait sur la libération de la charge émotionnelle associée à l’événement et souvent refoulée au moment des faits. Puis nous verrons comment isoler les manques de votre enfant intérieur afin de lâcher le faux-self qui s’est construit à partir de vos blessures.
Histoire et refoulement
En séance de thérapie, la plupart des gens affirment ne pas avoir de souvenirs avant l’âge de six ans, précisément la période de l’enfance où se créent les cinq blessures psychologiques détaillées au début de l’article. Ce n’est pas par hasard, en effet notre psychisme possède un système de protection dont la fonction est de nous faire oublier les événements douloureux ou la charge émotionnelle elle-même.
Prenons un exemple concret pour expliquer ce mécanisme, le refoulement : imaginez un père de famille qui décide de quitter sa femme et son enfant de trois ans du jour au lendemain. Le petit assiste à la scène au moment du départ ; il voit donc son père partir avec une valise et sa mère effondrée en pleurs. C’est tellement douloureux d’être confronté à l’abandon réel du père et à la souffrance de la mère que le psychisme met en place une stratégie de défense qui peut prendre trois formes :
– le refoulement massif : l’enfant va oublier la scène et l’affect (une fois adulte il n’aura aucun souvenir du départ, ni de son sentiment d’abandon).
– le refoulement de l’affect : l’enfant va oublier l’affect mais pas la scène (une fois adulte il se souviendra d’avoir vu son père partir mais n’aura pas conscience de son sentiment d’abandon).
– le refoulement partiel : l’enfant va oublier la scène du départ mais pas l’affect (une fois adulte il portera le sentiment d’abandon sans savoir d’où il vient).
A travers cet exemple, vous comprenez que plus le refoulement est réussi (massif / affect) plus la personne estdéconnectée de son histoire et de ses blessures psychologiques. Il s’agit d’individus qui ne souffrent pas, ressentent peu d’émotions, et doutent constamment de leurs sentiments ; leur apparente indifférence, leur manque d’empathie font souffrir plus leur entourage qu’eux-mêmes. Dans le cas du refoulement partiel la souffrance du sentiment d’abandon attirera à nouveau des situations d’abandon afin d’amener la personne à guérir sa blessure au niveau émotionnel.
Émotions et catharsis
Pour comprendre la guérison émotionnelle, vous devez connaître le cycle d’une émotion. L’émotion est une réactionnaturelle à un événement caractérisé ; la peur est là pour nous protéger du danger, la colère pour nous affirmer et nous défendre, la tristesse pour faire le deuil d’une personne ou d’une situation alors que la joie est notre état naturel pour vivre.
Nous allons reprendre l’exemple du départ du père pour comprendre la vie d’une émotion ; le petit garçon a certainement ressenti de la détresse au moment du départ du père mais la souffrance de sa mère ne l’a pas autorisé à l’exprimer. Afin d’éviter de vivre pleinement son émotion le psychisme du petit garçon lui a permis de refouler massivement ou partiellement sa détresse comme nous l’avons vu précédemment. Une fois refoulée, l’émotion reste active dans l’inconscient en attirant à elle, telle un aimant, toute la charge émotionnelle du même acabit (à chaque fois que le petit garçon ressentira une émotion de détresse il la refoulera automatiquement sans la ressentir).
Toute émotion refoulée est source de souffrance puisqu’elle nous manipule à notre insu, la colère par exemple va s’exprimer en nous rendant grognon, de mauvaise humeur, négatif, râleur, voire violent sans raison objective. De même, une tristesse refoulée peut nous rendre insensible à la souffrance des autres afin de nous protéger de notre propre souffrance inconsciente. Si le refoulement dure trop longtemps l’émotion va s’exprimer dans le corps en créant des « maux » à la place des « mots » ; c’est pourquoi nous somatisons alors que notre état naturel est la santé.
Adulte, la guérison passe par la connexion à ses émotions refoulées au lieu de les contourner dans la fuite (dépendances, jeux, alcool, shopping, sport, sexe, travail) ou carrément ne plus rien ressentir du tout (mécanisme de l’isolationémotionnelle). L’exercice consiste à laisser remonter une émotion liée à son histoire et à la vivre pleinement sans aucune résistance, sans jugement, juste l’accueillir et reconnaître sa nature. Si par exemple vous sentez monter de la tristesse, l’accueillir signifie d’accepter de pleurer sans retenue car parfois le fait de lâcher prise totalement permet une libération émotionnelle salvatrice, telle une catharsis.
Si vous n’avez aucun souvenir lié à l’origine de votre blessure psychologique (refoulement massif / affect), l’analyse des rêves en thérapie individuelle permet de retrouver les événements vécus par le sujet et les affects refoulés depuis longtemps.
Dans le cas du refoulement partiel, il suffit de reconnecter l’affect à la représentation pour libérer la charge émotionnelle (dans notre exemple, le sujet pourrait rêver de la scène du départ de son père en ressentant dans le rêve la détresse du sentiment d’abandon). Sachez que lorsque nous rêvons d’une émotion refoulée en la rattachant à la scène originaire, nous guérissons la blessure psychologique définitivement.
Besoins psychologiques
Pour conclure, vous saurez que vous avez guéri votre blessure principale lorsque vous découvrirez quels sont les besoins psychologiques qui n’ont jamais été nourris et qui vous guident vers les personnes et situations susceptibles de vous en faire prendre conscience. En effet l’émotion liée à la blessure psychologique indique en fait un besoin non comblé depuis l’enfance mais souvent ignoré par le sujet lui-même :
Blessure psychologique
Emotion
Besoin psychologique
Sentiment de rejet
Peur
Besoin d’appartenance
Sentiment d’abandon
Détresse
Besoin d’amour
Sentiment d’humiliation
Honte
Besoin de respect
Sentiment de trahison
Colère
Besoin de confiance
Sentiment d’injustice
Indifférence
Besoin de reconnaissance
En thérapie individuelle, nombreuses sont les personnes qui découvrent un manque complètement ignoré jusque là à cause de l’isolation émotionnelle mise en place par leur faux-self. Sachant que le manque est le moteur du désir (nous avons envie de ce qui nous manque), il devient enfin possible de faire les choix qui nous correspondent.
Guérir ses blessures psychologiques revient alors à identifier ses manques afin de combler ses besoins psychologiques
en toute conscience.
Le 09/04/2017