Notre mode de vie est souvent synonyme de trop-plein et de consommation. L’accumulation, que ce soit de biens, de contacts, le plus souvent virtuels, d’informations, nous distrait de l’essentiel et de notre vrai but. Sans en être conscient-e-s, nous sommes pris dans les filets d’impératifs de l’ordre de l’avoir. Une voie peut nous libérer de cette illusion de bonheur. Celle du dépouillement ! Profondément transformatrice, elle n’est pas synonyme de privation, mais d’allègement. Libérer notre espace nous détache d’obligations. En étant moins attaché-e à nos possessions, tout comme à notre image, les peurs de perdre ce que l’on a, ou de ne pas être aimé-e s’estompent. A la place, nous faisons l’expérience de la vacuité et de l’ouverture, source de révélation de nos vrais buts.